"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De 1954 à 1962, plus de 1,3 million de soldats du contingent ont participé à la guerre d'Algérie. À l'incitation de la représentation nationale, l'exécutif s'est attaché à préserver leurs intérêts moraux et matériels en matière de couverture et de prestations sociales, d'études et de formation professionnelle, de sauvegarde et de retour à l'emploi, de logement et de crédits à la consommation, tant durant le temps passé sous les drapeaux qu'une fois rendus à la vie civile.
Si toutes les attentes n'ont pu être satisfaites, notamment pour les soldes et les permissions, le dispositif qui s'étend aux exemptions, aux sursis, aux réformes et jusqu'à des mesures plus surprenantes, a incontestablement contribué à « fabriquer du consentement à la mobilisation », retardant d'autant la conclusion d'un cessez-le-feu.
Composée de deux tomes, cette étude exhaustive et solidement documentée est la première du genre spécifiquement consacrée à la « politique sociale » en faveur des « appelés, rappelés et maintenus », désormais reconnus comme la « 4e génération du feu » du XXe siècle. Elle vient utilement compléter l'historiographie de la guerre d'Algérie, en apportant un éclairage nouveau et complémentaire sur la façon dont la France l'a conduite et comment les Français l'ont vécue.
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