L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Le titre usuel, Le Lévitique, ne dit pas la même chose que le titre hébreu qui est l'incipit du livre, Et il a appelé. Le titre hébreu dit la continuité avec ce qui précède, et il dit que c'est le livre de l'appel. Une convocation en même temps qu'une interpellation. Le titre grec généralisé dit que les fils de Lévi vont organiser le religieux. Et ce troisième livre de Moïse est le livre de l'invention et de l'organisation du religieux : le calendrier des fêtes, les prescriptions, les interdits. Le rituel, le cérémonial. D'où la lecture courante n'y voit que ce que la traduction courante laisse voir : du formalisme, un ritualisme, des répétitions lassantes. De quoi dégouter le lecteur. Mais l'écoute de ce cérémonial du langage change tout. Cette traduction vise à faire entendre le poème effacé par les traductions qui ne laissent que le sens des mots. Le langage lui-même fait une incantation. Avec sa tonalité spécifique : c'est l'entrée de la sainteté, la naissance du bouc émissaire, la couverture des fautes, l'Enseignement, le pur et l'impur jusqu'à l'horreur. Dans un récitatif qui s'enchante de son propre dire. C'en est ici l'écoute.
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