"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Titre enjôleur! Belle couverture pleine de lumière, de jeunesse, de vitalité, de liberté! 4ème de couverture qui conserve tout le mystère!
Est-ce que tu danses la nuit? de Christine Orban aux Editions Albin Michel.
Un retour dans le passé amoureux de Tina au travers de lettres poussiéreuses et d'un journal. Revivre cette histoire d'amour avec Simon. Un amour indécent, déplacé, défendu, irrespectueux. Un amour qui n'aurait jamais dû exister. Un accident, un secret. Un amour entre une jeune femme d'à peine 19 ans et un homme de presque 60. Le père de son ex petit ami. Un amour secret, caché, à l'abri des regards. Un amour qui ne pouvait être qu'éphémère. Un amour voué à la rupture. Un jour mais comment?
Des personnages bien ficelés. Une psychologie recherchée. Chacun don rôle à jouer. Une écriture précise, fluide, efficace et percutante. Et me voilà littéralement embarquée, hors d'haleine, dans cette histoire! J'ai volontairement ralenti l'allure pour mieux en apprécier toutes les subtilités
Découverte d'une auteure que j'ai très envie de mieux connaître.
Un grand merci à 1endroitoualler.com qui a permis cette découverte!
L’amour impossible - et pourtant vécu - entre une jeune fille de dix-neuf ans et un homme de presque soixante ans. Surtout quand le petit ami de la belle est le propre fils de cet homme. Ça fait bazar !
L’auteure ne tombe jamais dans la caricature, le voyeurisme, ni le moralisme. C'est plutôt la difficulté d'aimer et surtout de se séparer dont il est question ici. Qui se séparera de qui et avec quelle souffrance ?
L’écriture est sensible, tendre, fluide. On partage la psychologie et les sentiments des protagonistes de l’intérieur.
Le roman se lit avec plaisir.
Un beau roman sur une passion amoureuse.
Tina n'a que 18 ans lorsqu'elle tombe amoureuse de Simon, le père de son petit-ami Marco. Comment vivre une histoire d'amour quand on sait qu'elle ne sera jamais acceptée ? Telle est la question que pose ce roman très fluide, entrainant, fin psychologiquement sur l'évolution d'une histoire d'amour qui consume ses 2 protagonistes jusqu'à les faire sombrer.
Le livre n'est pas particulièrement original mais il est bien écrit et se lit avec beaucoup de plaisir.
Un joli titre pour ce roman, à la fois prometteur et intriguant, d'autant que la 4ème de couverture ne dévoile rien de l'histoire. On y trouve simplement un court texte de l'auteure nous indiquant qu'il sera question d'amour déplacé, d'attirance irrésistible, de morale face au désir.
L'histoire se fait sous la forme d'un flashback du personnage central du roman, Tina qui 25 ans plus tard se rappelle ses 18 ans et son attirance pour un jeune homme de son âge, Marco. Au milieu de cette idylle de fin d’adolescence se glisse un troisième personnage, Simon, la cinquantaine, et surtout père de Marco. Le thème du triangle amoureux n'a rien d'original, ni l'amour entre une jeune fille et un homme beaucoup plus âgé. Simplement, le livre aborde parfaitement cette dualité pour Tina entre sa relation avec Marco, conforme et de son âge, avec la fougue de la jeunesse, et sa relation avec Simon qui lui apporte beaucoup plus de maturité et la fait grandir plus vite.
La psychologie des personnages est également un point fort du livre avec tous les troubles et difficultés éprouvés par les trois personnages. Le livre est intéressant car il montre qu'aimer n'est pas simple, ni évident, qu'il peut prendre plusieurs formes, qu'on ne peut pas toujours le juger vu de l'extérieur.
Une belle lecture que je conseille vivement.
J'ai abordé ce roman avec une grande curiosité; pas de quatrième de couverture ou si peu, un titre énigmatique et une couverture qui m'a rappelé "La salle de bal" d'Anna Hope, que j'avais beaucoup aimé; on voit sur les deux couvertures des jambes de jeunes femmes autour desquelles tourbillonne une jupe jaune pour Anna Hope et une jupe bleue pour Christine Orban. Dans les deux romans, tout à fait différents par ailleurs, la danse est métaphore de la liberté.
Tina, alors dans la quarantaine, trouve, chez sa mère des lettres qui la replonge au temps de ses 18 ans et tout lui revient en mémoire 25 ans après; ses souvenirs fabriquent la trame de ce roman. Amoureuse de Marco, un jeune de son âge, elle est attirée par le père de celui-ci, Simon, presque soixante ans; on suit ses tiraillements, sa culpabilité, son mal-être, ses interrogations face à cette situation "amorale" et ingérable pour une adolescente, femme en devenir. On est également témoin de la plongée dans la violence et l'auto-destruction de Marco ainsi que de l'addiction de son père à la jeunesse de Tina qui l'éloigne provisoirement de la vieillesse et de la solitude.
Tina subit la décision des hommes, celle de Marco d'abord qui installe un "moratoire" de quatre mois sur leur relation croyant avoir été trompé puis celle de Simon qui veut la posséder. Elle est ballottée entre deux hommes sans savoir ce qu'elle veut vraiment, elle. Elle se retrouve dans une situation schizophrénique : avec Simon, Tina est une femme et sans Simon, elle redevient une adolescente. le plus terrible, c'est qu'elle se sent coupable vis-à-vis de Simon, de Marco, de sa mère qui pourtant ne trouve rien à redire à la situation, de la morale. Elle ne peut trouver aucun soutien à l'extérieur d'elle-même.
Christine Orban rend bien cette zone grise où une adolescente perdue, qui découvre le désir, ne peut rien contre la volonté de l'adulte; on ressent de l'empathie pour Tina, on voudrait l'aider.
L'emprise d'un adulte homme sur une jeune fille immature est au coeur de bien des débats actuellement (on ne peut éviter de penser au livre de Vanessa Springora "Le consentement") et ce roman a le mérite de nous y faire réfléchir à travers la fiction.
La quatrième de couverture de ce roman est très mystérieuse puisqu’elle se résume à ces quelques mots de l’auteure : « Je voulais raconter l’histoire d’une attirance irrésistible. Raconter l’échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. » C’est pourquoi, je vous ai également repris le résumé du livre qui vous en dit un peu plus, sans pour autant vous en dévoiler tous les rouages de l’histoire.
Les premières pages du livre laissent la place à l’imagination du lecteur : sur le physique des personnages, sur les lieux où ils se trouvent,… Et puis, petit à petit, grâce aux lettres que l’héroïne principale a retrouvées, l’histoire se déroule comme une bobine de fil avec un retour dans le passé, plus de 20 ans en arrière.
On y fait la connaissance de Tina, une jeune fille de 17 ans qui termine doucement ses années de lycée et qui vit une relation amoureuse avec Marco, un garçon rebelle de son âge. Le tournant de ce récit se fera par la rencontre de Tina avec Simon, le père de Marco, un quinquagénaire séduisant mais qui a un peu perdu le goût de la vie.
En plus des lettres en possession de Tina, son journal intime éclaire le lecteur sur ce triangle amoureux dont la bienséance y verrait un opprobre. Pourtant, l’auteure ne tombe jamais dans le pervers. Ce livre est doté d’un style d’écriture élégant et intriguant et je n’ai pu m’empêcher de souhaiter poursuivre ma lecture pour en découvrir en quelque sorte le choix de l’heureux élu. Il est assez aisé de se mettre dans la peau des personnages et de se demander comment nous, nous aurions réagi à ces dilemmes amoureux.
Avec ce roman sur l’amour avant tout, l’auteure, Christine Orban, nous fait comprendre qu’il peut prendre de multiples formes différentes, autant qu’il y a de protagonistes dans l’équation.
C’était la première fois que je lisais un livre de Christine Orban mais ça ne sera sûrement pas la dernière. Je remercie Sarah Altenloh pour sa confiance et la maison d’édition Albin Michel pour l’envoi de ce roman à la fois tendre, mélancolique et pourtant si puissant.
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