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C'est en 1862 qu'Eugène Disdéri publie cet Essai sur l'art de la photographie.
Portraitiste officiel de la famille impériale, il est alors au sommet de sa carrière. Son atelier situé sur le boulevard des Italiens voit défiler tout ce que Paris compte de célébrités du monde des planches et de la sphère mondaine. Le portrait carte-de-visite fait la fortune de Disdéri. Le temps d'une mode, il remplace l'esprit du portrait peint dans le coeur d'une classe de privilégiés. De petite taille, simple et maniable, véritable ancêtre du Photomaton, ce portrait assure encore de nos jours sa renommée dans les ouvrages sur l'histoire de la photographie.
Mais le succès commercial de la photographie d'atelier ne suffit pas à Disdéri.
Près de cinquante ans après l'apparition du premier daguerréotype, les débats sur la valeur artistique du nouveau procédé sont toujours vivaces. La photographie pose problème à cause de son aspect mécanique. Cette revendication d'une intervention de la main dans le processus de création est à l'origine du débat sur le statut de la photographie. Et dans ce contexte, la référence à la peinture demeure très présente.
On se souvient des attaques de Baudelaire sur le public bourgeois et inculte fréquentant les ateliers des photographes. Disdéri, lui, établit des passerelles entre les deux arts et tente de les réconcilier. Véritable précurseur pour la fin de ce siècle, son essai reste fondateur pour l'évolution de la photographie.
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