"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Grise et Cyrus sont élèves à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Une nuit, l'apprentie mécanicienne et le jeune mage échappent de justesse à un enlèvement. Alors qu'ils se détestent, ils doivent fuir ensemble et chercher refuge dans les Rets, sinistre quartier aux mains des voleurs et des assassins. S'ils veulent survivre, les deux adolescents n'ont d'autre choix que de faire alliance...
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--- Des débuts un peu longs ? Juste une impression, peut-être ! ---
En quête d’une lecture dynamique, je me suis naturellement tournée vers Engrenages et sortilèges. Et ça démarre fort, puisque nos héros échappent in extremis à un enlèvement parfaitement orchestré… ou presque.
Le hic, c’est que le rythme ralentit considérablement par la suite. L’auteur a en effet choisi de cacher les raisons de ce kidnapping pour s’intéresser davantage à l’évolution de ses personnages, tant dans leur domaine respectif que dans leur cheminement intérieur. Or, j’avais envie d’action, de rebondissements, d’aventures palpitantes ! J’ai donc trouvé que l’histoire tardait un peu à se lancer, mais rien de bien grave, rassurez-vous.
--- On a frôlé la catastrophe concernant la romance… ---
Vraiment, j’ai eu peur. Dans la première partie du livre, Adrien Tomas tombe carrément dans le cliché des sentiments naissants chez les ados. Et c’était franchement niais ! Heureusement, l’histoire d’amour passe complètement au second plan par la suite et, lors des rares moments où elle ressurgit, elle se veut beaucoup plus subtile. Ouf !
--- Bonne nouvelle, j’en ai fini avec les bémols ! ---
On peut donc dire qu’Engrenages et sortilèges est une réussite pour moi. Attention, néanmoins : pour ceux qui chercheraient un livre à suspense, passez votre chemin, car le scénario est un brin prévisible. Pour autant, cela n’a pas terni mon plaisir de lecture ; j’ai adoré voir les événements prendre forme, puis se dérouler comme je l’avais imaginé.
En vérité, l’auteur maîtrise parfaitement son récit ; il amorce certains rebondissements, nous offre des indices, non pas pour nous tromper, mais bien pour nous donner envie de tourner la page. Et ça fonctionne !
Ajoutez à cela un univers où technologie et magie se côtoient quotidiennement, et vous obtenez la touche d’originalité qui manquait.
--- Une mécanicienne talentueuse, un magicien un brin insolent et… ---
…un chat qui parle, j’ai nommé Quint, mon personnage préféré !
Plus sérieusement, j’ai apprécié les deux héros de l’histoire, Grise et Cyrus. Ou, plutôt, j’ai appris à les apprécier, car au début ils sont un chouïa clichés ; la surdouée et l’étudiant populaire qui aime l’humilier en public, était-ce vraiment nécessaire ?
Par chance, Adrien Tomas creuse davantage leur personnalité, les dote de véritables qualités. Alors, c’est sûr, ils ne tardent pas à ouvrir les yeux sur leur statut de privilégiés. Mais si cette évolution était attendue, elle n’en demeurait pas moins incontournable pour le lecteur.
--- Un final épique ! ---
Arrivée au dernier tiers du livre, impossible de le lâcher ! Je l’ai terminé d’une traite, tant j’étais prise dans ma lecture. Qu’on s’entende bien : le suspense n’était pas insoutenable, comme je l’ai déjà souligné, mais cela n’a pas gâché ma joie de découvrir le dénouement.
Une très bonne lecture qui est passé près du coup de coeur
Il y avait tout dans engrenages et sortilèges pour devenir un coup de coeur oui mais il y a aussi eu une petite succession de scènes au milieu qui pour moi sont de trop et ne m'ont pas convaincues. le problème avec les récits qui sont particulièrement bons c'est que la déception est exacerbée quand une facilité/cliché d'un roman pour ado apparait. Je vais faire abstraction de ce satané milieu avec ses passages hormones triangle/carré pour me concentrer sur le reste.
L'univers de ce roman est très bien construit, immersif et intéressant. On a un vrai aspect steampunk pas uniquement un saupoudrage de boulons et un vrai système magique. La cohabitation mécanique et magie fonctionne vraiment bien avec ses conflits pour tirer la couverture vers la spécialité de chacun. Si cet aspect semble de première abord le coeur de l'univers, celui-ci est beaucoup plus complexe et se compose de plusieurs niveaux. L'aspect lutte social, survie… est une bonne base de réflexion sur notre monde. Les héros sont intéressants, bien développés, pas clichés, ni tout blanc ou tout noir… J'ai particulièrement aimé la façon dont ils sont introduits qui crée le doute sur l'attachement ou non qu'on doit leur porter. Les personnages secondaires n'ont pas été négligé pour autant. Comme l'univers, chaque élément et personnage est consistant, rien n'est laissé au hasard ou délaissé.
C'est un roman très bien pensé, intéressant, intelligent quand on adhère au milieu c'est une pépite, sinon ça passe d'excellent à très bon.
Engrenages et sortilèges me faisait terriblement envie depuis que la maison d’éditions Rageot avait commencé à en parler. Grâce à eux, j’ai pu me plonger dans ce roman avant sa sortie et je les remercie pour cette découverte à l’histoire addictive et passionnante.
Difficile de passer à côté de cette couverture qui attire l’œil dès le premier regard (et elle est encore plus belle en vrai). Côté synopsis, on nous promet un univers entre mécanique et magie, un roman d’apprentissage entre fantasy et steampunk aux résonances politiques avec une touche d’humour. Grise et Cyrus, nos deux héros, sont élèves à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre, et leur ressemblance s’arrête là. Grise est une mécanicienne et Cyrus un ésotéricien. Ils ne peuvent donc pas être plus antagonistes l’un que l’autre, la mécanique étant un art manuel et précision au contraire de l’ésotérisme qui est un art noble. Leur rivalité va très vite éclater, mais ils vont devoir apprendre à mettre leurs différents de côté pour tenter de comprendre la tentative d’enlèvement dont ils ont été victimes.
Le début du roman met pas mal de temps à se mettre en place pour nous faire découvrir l’univers mis en place par l’auteur. Malgré cette première partie assez lente, la plume de l’auteur m’a immédiatement transportée à travers son histoire. Elle est fluide, et ponctuée d’une touche d’humour qui en ravira plus d’un. Je me suis plus d’une fois surprise à imager très précisément les différentes scènes dans ma tête, c’est dire à quel point ce roman est photographique !
J’ai beaucoup aimé le fait que Cyrus et Grise se détestent mais qu’ils soient obligés de s’allier et de se protéger l’un l’autre. Grise a un caractère bien trempé, et je me suis directement identifiée à elle. Elle ne se laisse pas faire et Cyrus va très vite s’en rendre compte. Je me suis beaucoup attachée à ce duo improbable tout comme je me suis attachée à la plupart des personnages secondaires.
J’ai plus d’une fois pensé avoir découvert la suite de l’histoire, mais j’ai très vite été détrompée par l’auteur et ses idées foisonnantes. Il nous prouve qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et nous embarque dans une aventure ponctuée de révélations, de secrets et de mystères.
Il s’agit du premier roman d’Adrien Tomas que je découvre et que j’adore. L’univers est passionnant, les personnages sont attachants et l’histoire est prenante. Si vous aimez la fantasy et le steampunk, je vous conseille de très vite vous procurer Engrenages et Sortilèges, vous ne serez pas déçus !
Engrenages ou sortilèges ?
J’hésite encore si je préfère choisir l’un ou l’autre.
Mécanique ou magie?
Gratte-rouille ou gigote-doigts?
Technologistes ou Esotériciens ?
Engrenages ou sortilèges c’est un titre simple et pourtant qui résume à lui seul beaucoup de clivages. Dans ce roman tout part de là, de ces deux situations au départ.
Il s’agit là de deux mondes opposés mais qui pourtant ne concerne que les nantis. Au dehors il reste les autres, les moins riches qui possèdent parfois le pouvoir ou les connaissances mais pas l’argent pour bénéficier d’un avenir au sein de l’Empire grâce à eux.
En suivant deux élèves de la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques, deux adolescents que beaucoup oppose : leurs sexes tout d’abord, leurs formations ensuite, leurs familles aussi et même leurs origines…
En les suivant donc dans leur vie d’étudiant d’abord nous allons déjà nous faire une idée des clivages qu’il existe au sein des nantis mais surtout des pouvoirs existants.
Chaque partie ne voit que par la valeur de son héritage. Les étudiants en ésotérisme méprisant les technologistes pour leur absence de pouvoir. Les ingénieurs considérant les magiciens comme obsolètes là où « les machines pouvaient désormais accomplir mieux et plus vite presque tout » (extrait tiré du roman) qu’eux.
Magie ou mécanique ?
Pour eux cela fait toute la différence. Pour le lecteur c’est tout le contraire. On se retrouve à envier l’un et l’autre pour leurs talents.
Grise est une pro de la Mécanique. Fille du plus grand technologiste de l’Empire elle passe son temps à réparer, construire ou inventer des machines. Les « grelucheries » ce n’est pas pour elle.
Cyrus est un as des Flux magiques. Oh bon ! Pas tous il est vrai au grand dam de madame sa mère la baronne Abylabe, haute stratège et première générale des armées de l’Empire. Accompagné de son familier, Quint, il est du genre beau gosse, hautain et dragueur mais pas dénué d’intelligence. Un vrai mage-dandy.
Lorsque les circonstances vont les amener à se retrouver dans une situation inextricable et ... complice ce ne sera pas sans douleur et cris que nos deux héros feront leurs premières armes de coéquipiers.
Coincés ensemble dans une situation complexe ils vont devoir
1- s’entendre (c’est pas gagné vu leurs caractères respectifs)
2- improviser car ils seront seuls
3- évoluer s’ils veulent survivre
Et enfin
4- ouvrir les yeux sur le monde qui les entoure.
Enlevés, trahis, manipulés ils passeront par toute sorte d’aventure.
Mais c’est aussi ces rebondissements qui vont leur ouvrir les yeux sur l’autre face de l’Empire. Celle des bas-fonds, des miséreux, des assassins et voleurs en tous genres , sur les inégalités, les injustices de leur monde.
On traverse avec ce roman suffisamment d’évènements pour être tenu inlassablement en haleine.
Des prises de conscience …oui.
Des revirements de bord …aussi.
Des évolutions …toujours.
Et enfin de l’humour il y en a aussi.
Mon personnage préféré : Quint. Il est magistral. Chacune de ses interventions même muettes est un délice à lire. Je l’adore. Ce personnage haut en couleur et plein de flegme et d’ironie est génial. Il possède aussi un sens de l’humour pétillant et parfois acerbe.
Associé à nos deux adolescents fugueurs c’est une équipe de choc que nous avons là.
En bref, j’avais adoré « la geste du sixième royaume » pour sa plume en fantasy. Je l’attendais donc au tournant avec ce récit dans un genre que j’affectionne particulièrement.
Gageure que voilà... qu’il a magnifiquement réussie. Car c’est carton plein Mr Tomas. Bravo!
Un scénario magistralement orchestré. Des personnages hauts en couleur. Des sentiments exacerbés. Des inventions. De la magie.
Que du bon je vous dis!!
Il va sans dire que même si j’apprécie le privilège que j’ai eu grâce à NetGalley de le lire en avant-première en numérique, je serai tout de même sur les rangs de mon libraire préféré à sa sortie pour l’avoir en roman papier la semaine prochaine. Je remercie donc les éditions Rageot pour leur nez dans ce choix éditorial et dans celui de cette couverture de Noémie Chevalier qui est une merveille. Il mérite sa place dans ma bibliothèque afin d’être lu et relu et …
pourquoi pas dans la vôtre ??.
J'ai complétement accroché avec l'ambiance du livre Steam punk et fantasy qui se reflète dans sa couverture. Engrenages et sortilèges, c'est un mélange de boulons, de robot qui psalmodie des dictons, d'’élémentalisme, de nécromancie, de guerre pour la suprématie de l'Arcanium, de chevalier revenu d'entre les morts, et de personnages à la répartie acérée. Et j'en passe.. Un mélange maîtrisé qui distille ses rouages pour nous faire entrer dans un univers fantastique pas si éloigné du nôtre par ses problématiques.
On fait connaissance en humour et en curiosité avec Grise et Cyrus. Tous deux sont élèves à l'Académie des sciences occultes et mécaniques de Celumbre, mais la comparaison s'arrête là. Cyrus est un fanfaron, mage noir apprenant à maitriser les flux de la sorcellerie et fils d'une générale haut placée. Grise, plus solitaire, s'exerce à la mécanique avec son père, mécanicien vertueux qui lui apprend ses secrets. Tous deux se détestent par leur différence de fonction mais aussi de personnalité. Cependant, un événement va les forcer à travailler l'un avec l'autre. Une tentative de kidnapping. Rien que ça ! Alors que des mages et des membres de la garde de cuivre s'en prennent à eux, Cyrus et Grise n'ont pas le choix : ils s'enfuient de l'école et se cachent dans les bas quartiers.
Et voilà nos deux compères devenus voleurs officiels pour le compte de l'Arachnide, la très célèbre chef des Rets, un gang de voleurs et d'assassins. En même temps ils ont pas le choix ! Travaillant pour l'ennemi de l'Empire, Grise et Cyrus sont en pleine ligne de mire. En effet, l'Empire est bien décidé à capturer tout ceux qui s'opposent au régime. Redoublant d'inventivité pour dénicher ceux qui leur en veulent, pour protéger leurs proches et comprendre ce qui se trame autour d'eux, les deux adolescents vont devoir apprendre à se connaître et entrer dans un combat contre l'injustice et le pouvoir en place : rébellion, lutte des classes, politique. Ce roman fantastique sait aborder les bonnes questions et rendre l'intrigue réellement intéressante et engagée. ( et à 100% crédible)
C'est génial, ça a du mordant, du piquant, on ne sait jamais ce qui va arriver, et c'est ce qui nous rend addict. L'auteur a un style inimitable, plein d'humour et de créativité. On a des scènes totalement accrocheuses qui font la part belle aux rebondissements, actions et vengeance. Un p'tit côté Harry Potter, Six of Crows, Les mystères de Larispem.
Deux éléments m’ont fait me pencher sur ce titre de fantasy jeunesse. Le premier, c’est la sublime couverture de Noémie Chevalier, qui a immédiatement attirée mon regard quand je parcourais les programmes de publications de janvier. Moi qui apprécie le steampunk, je ne pouvais que regarder de plus près le contenu de ce roman ! Et après lecture, c’est un plaisir de se pencher à nouveau sur l’illustration, et d’y découvrir de nombreux clins d’œil au texte. Mon intérêt attisé par cette illustration, je regarde le titre d’un peu plus près et…
Le deuxième élément, c’est l’auteur. J’ai plusieurs titres d’Adrien Tomas dans ma bibliothèque, mais je n’en ai jusqu’à maintenant lu aucun. C’est donc avec ce roman jeunesse que je découvre la plume de l’auteur, et j’aime beaucoup. Pour commencer, l’univers est original et très fouillé pour de la littérature jeunesse. En effet, c’est un écueil que l’on retrouve encore trop souvent en fantasy jeunesse, que de proposer un monde sans fondations solides. Point n’est le cas ici. Adrien Tomas pose les bases d’un univers qui n’a rien à envier à de la fantasy adulte. On ne devrait d’ailleurs pas pouvoir faire de différence sur la qualité du worldbuilding entre la fantasy jeunesse et celle pour les plus grands… en fantasy, l’univers est un personnage à part entière, et jeunes comme adultes ont le droit à des personnages travaillés !
Celumbre, la ville où se déroule la quasi-totalité de l’intrigue, nous est présentée en début d’ouvrage grâce à une carte signée Joël Querci, qui a d’ailleurs déjà réalisé les illustrations d’autres ouvrages d’Adrien Tomas. Je suis toujours ravie de découvrir une carte dans un ouvrage de fantasy, ça m’aide à me projeter dans l’univers. Mon problème avec les ebooks, c’est qu’il est moins évident de revenir rapidement à la carte quand on le souhaite. Inconvénient mineur, mais inconvénient quand même quand comme moi on aime les cartes.
Outre l’univers, on trouve dans ce roman une galerie de personnages attachants, ou attachiants, ça dépend des moments !!! Des personnages en niveaux de gris, pas trop manichéens. Ils ont certes des traits de caractères principaux assez marqués, normal dans de la littérature jeunesse, mais pas que. L’auteur nous emmène au-delà des clichés. Pour commencer, c’est la jeune fille la mécanicienne, et le jeune garçon qui est un peu trop précieux, et ça c’est top ! Ça fait beaucoup de bien de tordre le cou aux clichés, sans pour autant en faire une affaire d’état. Dans l’intrigue, à aucun moment il n’est anormal qu’un garçon soit passionné par son apparence ou une fille par les engrenages et les boulons. Ce qui me faisait peur, c’est de voir une romance entre ces deux personnages qui n’ont rien en commun envahir l’intrigue. Et même si il y a un jeu de « séduction », ou plutôt de tentatives de comprendre ce que sont les sentiments inspirés par l’autre, ça n’affecte pas l’intrigue en tant que telle.
Concernant le mode de fonctionnement du monde, on a donc d’un côté la magie, et de l’autre la mécanique. La magie est considérée par les mécaniciens comme d’un autre temps, et elle doit être remplacée par la science. Pour les ésotériciens, la mécanique est mineure et n’est là que pour servir leur art et leur faciliter la vie. Pour fonctionner, la magie a besoin d’arcanium, un élément rare, produit quasi-exclusivement dans les pays limitrophes de l’Empire de Mycée, élément qui alimente aussi les machines. Les gratte-rouille trouvent donc que les remue-doigts gaspillent l’arcanium pour des tours de passe-passe. D’ailleurs, les magiciens sont accompagnés de familiers, des animaux de compagnie qui leur servent de réserve à arcanium. En effet, les magiciens n’en ont qu’une quantité trop limitée dans le sang pour pouvoir être efficaces. Quint, le familier de Cyrus, est un chat digne du Cheshire Cat d’Alice. Impertinent, mal embouché parfois, il dit toujours ce qu’il pense, surtout quand on ne lui demande pas. Il forme avec Cyrus et Grise un trio à la fois soudé et drôle, qui nous emporte dans leurs aventures…
J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman, bien que je ne sois pas la cible visée… (le premier qui dit que je suis vieille, je l’envoie se battre dans Les Rets
Une école de sciences occultes et mécaniques. Des étudiants piochés aux castes les plus hautes de la société. Une haine ancestrale qui secoue les relations entre les étudiants en magie et ceux en mécanique. Grise et Cyrus n’y échappent pas. C’est une valse de moqueries qui entraîne les deux personnages, une joute verbale qui ne semble trouver de répit que lorsqu’ils doivent se serrer les coudes. On suit un duo auquel viennent se greffer différents personnages, chacun profitant d’une description intéressante, permettant de les distinguer et de créer tout un panorama de personnalités.
Engrenages et Sortilèges, en plus de présenter une couverture sublime, offre un récit singulier, celui de croiser le steampunk et la magie. S’offrent en opposition deux mondes : l'archaïsme de la magie, et la nouveauté présentée sous le règne de la science mécanique. Pourtant, l’un et l’autre ne semblent pouvoir fonctionner en indépendance. C’est donc un monde nouveau dans lequel on plonge, celui de Celumbre et ses îles, mais également les Rets (quartier miséreux). De ce monde, les descriptions sont présentes mais trop peu détaillées à mon gout, ce qui devient parfois complexe d’imaginer certains lieux. Cependant, le roman étant un tome unique, on peut comprendre cette absence de détails qui n’auraient été qu’un ralentissement dans l’intrigue.
Et l’intrigue ? Si elle semble toute tracée au commencement du livre, on se rend compte que les ficelles ne sont pas si aisées, que des rebondissement jalonnent la lecture et c’est un réel plaisir. L’action rythme le récit, on vogue entre peur, désir d’aventures, curiosité, et volonté de vengeance.
Saluons l’absence de romance guimauvesque souvent propre à la littérature pour adolescents. Ici, on voit naître une relation, sans niaiserie. Engrenages et Sortilèges réunit donc tous les ingrédients d’un bon roman de fantasy.
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