"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'existence des vampires n'est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des Etats-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l'état. Perso, je préfère la deuxième solution. C'est beaucoup plus lucratif pour mes finances depuis que j'ai hérité de l'entreprise familiale. Le problème, c'est qu'à 17 ans, je suis encore enchainée au lycée et je dois concilier cours de math et exécutions sommaires. D'aucuns diront que j'ai la fâcheuse tendance à ramener plus de boulot au bahut que je ne rapporte de devoirs à la maison. C'est pas faux.
Alors voyez-vous, quand on doit gérer tous ces vampires attirés par le miasme hormonal émanant de mon école et qu'en plus, on s'appelle Elvira, la vie n'est pas simple.
Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l'horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j'aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu.
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2019/09/elvira-time-saison-1-dead-time-mathieu.html
Cela fait un petit moment que la saga Elvira Time me fait de l’œil d'une part pour les couvertures que je trouve splendides, son spitch et surtout par les très bons avis que j'ai pu lire.
Je me suis enfin lancé dans la lecture du premier tome et j'ai tout simplement adoré.
Le monde dans lequel vit Elvira connaît l'existence des vampires et ils sont référencés par l'état. Le gouvernement paye des chasseurs de prime pour éliminer les vampires non déclarés.
Elvira Time est une adolescente de 17 ans assez atypique et rebelle qui chasse les vampires comme son père avant elle.
Alors qu'elle est plutôt solitaire, Elvira se retrouve à faire équipe avec Britany une adolescente douée pour le théâtre qu'elle a sauvé des crocs d'un vampire et de Ludwig, un geek de 12 ans, un vrai as de l'informatique. Elle est également accompagnée par le fantôme de son meilleur ami qu'elle seule peut voir.
A la lecture de ce roman, on s'aperçoit rapidemment que l'auteur s'est fortement inspiré de Buffy contre les vampires. Une chasseuse de vampire ne manquant pas de répartie accompagnée de personnages secondaires hyper attachants très ressemblant au scooby gang. L'auteur glisse tout au long de ce premier tome de nombreuses références humoristiques à la pop culture des années 90/2000. (Vampire diairies, twilight, buffy contre les vampires...)
Malgré toutes les références glissées par l'auteur, nous sommes loin des clichés habituels. Ici aucune romance avec un vampire et aucun vampire qui brille au soleil ou qui tombe en poussière, mais plutôt un auteur qui se sert des clichés pour tourner gentiment en dérision toutes ces séries vampiriques qui ont bercé mon adolescence.
Avec ce premier tome, Mathieu Guibé nous propose une histoire addictive et très imagée qui pose les bases de cette saga. Entre tuerie vampirique et prophétie mystérieuse, ce premier tome ne manque pas d'action. L'intrigue en elle même est assez simple et les différents événements s'enchaînent très rapidement. Arrivé aux dernières pages, j'ai un peu regretté qu'il ne soit pas plus long. J'avais envie de découvrir plus amplement certains personnages et avoir plus de détails sur le mort du père d'Elvira ou celle de Jéricho.
Pour les personnages, je le ais tout simplement adorés.
Elvira est un personnage caustique qui manie le sarcasme à un haut niveau ce qui donne des dialogues à mourir de rire. Son caractère bien trempé et son sens de la répartie font d'elle un personnage vraiment très plaisant à suivre. Elvira est ce que l'on pourrait qualifier d'héroine badass. Elle est sans pitié envers les suceurs de sang. Elle ne s'attarde pas à leur faire la causette, mais préfère leur enfoncer directement un pieu bien pointu dans le cœur. Pourtant poser quelques questions avant de tuer les vampires aurait pu l'aider et lui éviter certains problème.
Britany quant à elle est une jeune fille qui à première vue peu paraître nunuche mais qui se révèle être beaucoup plus que ça.
Quant à Ludwig, c'est un ado geek dans toute sa splendeur, grand lecteur et collectionneur de comics et également un as en informatique.
Et il y a Jéricho, le fantôme du meilleur ami d'Elvira qui reste assez mystérieux et j'espère le découvrir plus amplement dans les prochains tomes.
J'ai adoré la plume et le style de Mathieu Guibé.
Son univers est hyper intéressant et la mythologie des vampires qu'il a créé est assez surprenante. Sa plume est fluide, très légère et bourrée d'humour avec des dialogues ciselés. Au fil des pages, je me suis laissée prendre au jeu à découvrir les différentes références glissées par l'auteur.
J'ai également beaucoup aimé les différentes illustrations d'Elodie Marze qui représentent les différents personnages. Je trouve que c'est un petit plus très agréable.
En bref, un roman remplit de référence de culture pop et d'humour noir qui m'a fait passer un excellent moment. Je lirai très prochainement le second tome. Un roman que je recommande fortement si vous aimez les héroines badass qui ne manque pas de répartie et l'humour noir.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !