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Dans les années 1825-1831, le jeune Edgar Quinet traduit et commente Herder (son travail est salué par Goethe), relit Homère, se rend en Grèce, et publie une étude sur des épopées françaises inédites du XIIe siècle. Tout cela constitue un travail préparatoire à sa trilogie des années 30, Ahasvérus (1833), Napoléon (1836), Prométhée (1838), par laquelle il espère à la fois renouveler l'épopée et mettre en évidence les liens entre poésie et religion. À la fois poète, en prose et en vers, historien et théoricien de la poésie, il restera par la suite vingt ans sans pratiquer celle-ci, avant d'y revenir pendant son long exil en publiant Merlin l'enchanteur (1860).
Ce volume comporte trois parties : la première est composée d'études sur les grands poèmes de Quinet, ainsi que sur sa prose poétique et sa réflexion sur les poètes italiens, par Sophie Guermès, Simone Bernard-Griffiths, Gérard Gengembre, Encarnacíon Medina Arjona et Clélia Anfray ; la deuxième rassemble ses principaux textes théoriques ; la troisième présente plusieurs études de réception qui rappellent l'importance qu'eut en son temps l'oeuvre poétique de Quinet.
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