Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Cet ouvrage traite de la représentation du sentiment de « mal d'être » qui est l'une des versions du sentiment du « mal du siècle » propre au XIXe siècle. Trois oeuvres, de Chateaubriand, de Constant et de Maupassant sont le support de notre analyse, dont deux textes romantiques : René, Adolphe et un texte réaliste : Fort comme la mort. Les héros romanesques en question: René, Adolphe et Bertin, apparaissent, malgré les différences, intimement liés par le même sort : pessimistes de la vie, ils ressentent le même désanchantement, souffrent de la même angoisse, endurent la même mélancolie et manifestent les mêmes symptômes de la « névrose ». A l'instar des héros raciniens, ils subissent aussi le pareil destin tragique. Voilà le propos de cette approche comparatiste qui montre non seulement les différences stylistiques et historiques entre les trois auteurs, mais aussi et surtout qui illustre des similitudes dans ce que leurs littératures construisent de réflexions et de pensées dans la définition des traits psycho-psychanalytiques caractéristiques d'un temps, et sur ce que leurs oeuvres exposent des modalités de représentation du sujet et de la conscience.
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