Le recueil se divise en deux parties dans lesquelles le poète parle tantôt avec son coeur, tantôt avec son âme. Les premiers poèmes sont dédiés à l'être aimé, Sandrine, à laquelle il déclare son amour débordant de mille et une façons. Le rythme cadencé des alexandrins sublime le désordre des sens, allant de la fusion passionnelle des corps à la douleur inconsolable de l'amant amouraché. À travers ces confessions pleines de fougue se dessine en filigrane un autoportrait du poète, avide de libérer et incapable de faire le mal. Pour lui, l'écriture est salvatrice : « mon verbe fait partie de ma délivrance ». Il s'émerveille du miracle de la vie dont il faut savoir apprécier chaque instant à sa juste valeur et considérer comme un précieux héritage. À plusieurs reprises, il rend hommage à « la nature foisonnante », source inépuisable d'inspiration. Refusant de faire partie de ceux qui font usage de la force, il prône des valeurs humanistes.
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