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Commencé le jour de ses soixante-dix ans, Douce Lumière est achevé en 1937 la veille de la mort de Marguerite Audoux. On y retrouve la trame de son premier roman Marie-Claire, immense succès littéraire et prix Femina 1910 : l'histoire d'amour d'une orpheline contrariée par une famille malveillante. Douce est le surnom donné à Eglantine Lumière. Comme en opposition, son destin se révèle terrible : morts tragiques, calomnies, séparations. La guerre emporte les derniers espoirs. Douce Lumière est un livre bouleversant, envahi d'images d'enfance et de désillusions. Le texte n'a pas été réédité depuis 1937 (édition posthume).
La préface est rédigée par Bernard-Marie Garreau, biographe et spécialiste de Marguerite Audoux. Benoîte Groult, jurée au prix Femina et au prix Marguerite Audoux, raconte les liens étroits qui l'unissent à l'auteur. Une chronologie précise et une bibliographie mentionnant aussi les textes encore disponibles sont placées à la fin de l'ouvrage La même trame que le grand roman à succès de Marguerite Audoux, Marie-Claire, prix Femina 1910. C'est l'immense succès de Marie-Claire qui donnera l'idée à Jean Prouvost en 1937 d'en donner le nom au magazine féminin, Marie-Claire, qu'il crée en 1937.
Douce Lumière reste le livre le plus profondément ancré dans la vie de Marguerite Audoux. Il est son testament littéraire.
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