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Affaires de moeurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre d'Aldo Moro, mort de Pasolini, intrigues au Vatican... Dessinant le portrait infiniment romanesque de l'Italie entre 1959 et 1979, Dolce Vita donne les clés de l'Italie d'aujourd'hui, celle d'un Berlusconi tragicomique. Le dernier Guépard, en la personne du prince Malo, confesse son histoire douce-amère, celle d'une aristocratie décadente, d'une fin de règne qui n'en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.Comme Marcello Mastroianni dans la dernière scène de La Dolce Vita, l'Italie a préféré tourner le dos à ceux qui auraient pu la sauver pour rejoindre avec une insouciance joyeuse ses éternels démons. Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.
Avec ce roman original (et très cinématographique dans sa construction), Simonetta Greggio réussit à nous donner un aperçu de ce que furent les années de plomb en Italie sans toutefois nous noyer dans les détails historiques et en gardant une trame narrative intéressante.
Des souvenirs du prince Malo, figurant dans le film de Fellini qui fit scandale, à l'examen des bouleversements qu'a connu l'Italie à l'aube des années 1960, on devine qu'une relation particulière unit le narrateur à son confesseur, Saverio, témoin et auditeur souvent réticent de l'évocation d'une vie scandaleuse.
Comme toujours, la prose de Simonetta Greggio est des plus agréables, douce et rythmée, bercée d'images évocatrices, mais cette fois, elle offre au lecteur un regard sur l'Italie, sans concessions, sans facilité. Ça pourrait être une pensée de sociologue ou d'historien adoucie par l'effet romanesque et c'est en tout cas très réussi ! Il me tarde de lire la suite, où, à n'en pas douter, les années Berlusconi seront racontées avec la même objectivité !
2010 : Le prince Emanuele, en fin de vie, appelle le jésuite Saverio pour se confier, raconter son existence tumultueuse.
Prétexte à Simonetta Greggio pour revenir sur toutes les affaires élucidées ou non, sur les nombreux scandales qui ont secoué l’Italie depuis cinquante ans.
Attentats, brigades rouges, meurtres, Aldo Moro, Berlusconi…. Tout et tout le monde y passe. Avec une grande importance accordée au film de Fellini « Dolce vita ».
Roman de société, bien documenté, intéressant, mais à mon goût un peu décousu et manquant de puissance littéraire. D’un chapitre à l’autre, des faits sont racontés mais tiennent plus d’articles journalistiques que d’un véritable roman.
Ҫa m’a quand même permis de passer un bon moment en Italie
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