"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que dit notre attente, lorsqu'elle brûle, dénudée, de se retrouver au bord d'un espoir vacillant, lorsque « de nuits en nous nous n'avons plus » ? Si l'être vacille, cet entre-deux n'est pas celui d'une nuit noire : les nuances creusées, ciselées par la force des mots travaillent à recoudre nos déchirures, oeuvrant à toucher l'inflammable pour mieux approcher l'édifiante ferveur du consentement à l'amour qui nous quitte. Autant les dessins de l'artiste-peintre Corine Pagny laissent trace de silhouettes/des corps de nous-mêmes sur le fil, chavirés au bord, aspirés par le centre de ce qui subsiste ; autant les mots du poète nous interpellent au point de bascule où nous place l'existence pour nous voir revenir de « la désarmance » à « l'herbe coupée qui chante encore » lorsqu'elle « ourle le monde à bâtir ». De cette composition surgit une ambiance dont Pérémarti nous avait entrouvert les portes dans ces publications précédentes. Ce livre constitue un appel à notre soif/notre faim de vivre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !