"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'homme est le seul être vivant qui ait besoin du langage pour vivre : il ne peut voir, agir et penser sans y avoir recours.
Se voit ainsi résolue l'énigme que l'homme a toujours représentée à ses propres yeux car l'usage des sons engendre aussi bien le psychisme humain que les institutions. Prêtant sa parole au monde, l'être humain fait de chaque expérience une sorte de communication et lui subordonne l'usage de la main et celui de l'oeil. Tout en proposant ainsi une clef du fonctionnement du psychisme et des institutions humaines, le présent ouvrage dégage également ce qui a condamné l'histoire moderne à l'échec.
L'homme ne peut tenter de se transformer directement lui-même sans se heurter aux limites que lui impose cet usage de la parole. Il ne peut se transformer lui-même qu'indirectement : en soumettant son action et son désir au jugement de vérité comme il lui soumet sa connaissance. C'est là que s'origine la fameuse révolution copernicienne que la modernité a opérée dans les sciences. Le langage doit en effet sa puissance d'orientation à la conscience d'écoute qui lui est inhérente, car celle-ci engendre perceptions, pensées, actions et désirs au filtre du jugement.
La fonction de régulation que l'écoute de vérité a dans la vie humaine lui est ici restituée, ainsi que sa puissance critique. Ces éléments d'anthropobiologie du langage rendent ainsi à chacun l'accès à sa faculté philosophique de juger.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !