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Né en 1862, Le père Fontaine est issu d'une famille modeste, apprenti des 12 ans chez Hachette, il y travaille près de huit années. À 20 ans il entre dans la congrégation des Frères de Saint-Vincent-de-Paul, attirés par les oeuvres de jeunesse et aspirant à être prêtre. Il fait ses études à Rome et part pour Arras en 1901. En désaccord avec les supérieurs dans une congrégation où il se percevait de plus en plus étranger, il se résolut à de demander la dispense de ses voeux religieux, qui lui fut accordée en septembre 1902 par l' archevêque de Paris , le Cardinal Richard, qui le nomme alors à Clichy.
A La paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy il prend en charge chapelle dédiée à Notre-Dame Auxiliatrice, dans un quartier de chiffonniers. En 1907, la chapelle devint paroisse et l'abbé Fontaine en devint le premier curé. Apostolat classique : catéchèse, préparation aux sacrement, visite des malades etc. Il le fait avec zèle et enthousiasme, insistant sur la prière et sur la prédication, et crée des oeuvres nombreuses : patronage, école, association de piété, association charitable.
Très populaire ce jeune curé fut accueilli partout car proche des petits et des pauvres. Au-delà des oeuvres sociales fondées : cours du soir, atelier, consultation médicale gratuite, bureau de placement. Il en vient même à reprendre le journal local « bien-pensant », le journal de Clichy, pour en faire un organe d'expression d'une pensée chrétienne et il va associer à sa rédaction des hommes célèbres : Paul Claudel, par exemple, collabora au journal, mais en exigeant l'anonymat étant donné sa situation de consul !
Ce prêtre de banlieue a ensuite fréquenté par d'autres grands noms de la littérature. : Huysmans, Louis Massignon, André Gide, Jacques Maritain, François Mauriac et d'autres, Charles de Foucauld.
En octobre 1915 il quitte Clichy pour prendre la charge pastorale de St Antoine des Quinze-Vingt dans le 12° arrondissement de paris où il restera jusqu'à sa mort, en novembre 1920.
C'est durant cette période que qu'il réalisa son rêve d'une communauté de prêtres diocésains avec des voeux religieux : il relança la Société des prêtres du Coeur de Jésus, retrouvant l'initiative d'un jésuite durant la période de la Révolution, le Père de Clorivière.
Réunissant 2 traditions : la spiritualité jésuite et la contemplation de l'amour du Christ manifesté dans son Coeur, cette société existe toujours sous le vocable de la Famille « Cor Unum » qui réunit un institut sacerdotal, un institut féminin et un autre masculin, et une société de vie évangélique présent dans le monde entier !
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