Ayant été adoptée comme programme d'urgence après la Seconde guerre mondiale, la notion de développement durable voit le jour à cette époque. Plus tard, après les travaux du Club Rome en 1968, la Conférence de Stockholm en 1972 et le rapport Brundtland en 1987, c'est la Conférence de Rio ou Sommet de la terre de juin 1992, avec ses avancées et ses compromis, qui a contribué très largement à la prise de conscience planétaire autour du concept de développement durable. Ce développement durable réunit à la fois les dimensions économique, sociale, environnementale. Et depuis lors, les Etats et acteurs économiques et sociaux s'efforcent de mettre en oeuvre le développement durable, y compris les Etats et acteurs africains. Mais l'Afrique subsaharienne qui nous intéresse, se trouve en butte à de multiples embuches qui la freinent vers cette course mondiale au développement durable. Ces obstacles qui sont à la fois ad extra et ad intra doivent être brisés si et seulement si l'Afrique se réapproprie ses repères identitaires et culturels à travers le «Soi-africanisme» dans sa double dimension théorique et pratique tout en ayant en esprit les objectifs du développement durable.
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