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Connaissance des peres de l'eglise n 29 - judaisme et chretiente

Couverture du livre « Connaissance des peres de l'eglise n 29 - judaisme et chretiente » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

VOICI le premier numéro de l'année 1988. Nous ne sommes plus au temps des voeux, mais je vou­drais en for­muler un. Or, que peut-??on sou­haiter aux lec­teurs d'une revue, sinon d'en être contents ? Notre désir est ainsi de continuer à vous plaire en che­minant avec vous à travers le monde des... Voir plus

VOICI le premier numéro de l'année 1988. Nous ne sommes plus au temps des voeux, mais je vou­drais en for­muler un. Or, que peut-??on sou­haiter aux lec­teurs d'une revue, sinon d'en être contents ? Notre désir est ainsi de continuer à vous plaire en che­minant avec vous à travers le monde des Pères. D'ailleurs, il existe un moyen pour que ce souhait se réalise plei­nement : c'est de nous faire part de vos remarques et de vos demandes. Grâce à elles nous pourrons continuer d'améliorer « Connais­sance des Pères ».
Ce numéro est intitulé : « Judaïsme et chré­tienté ». Il est la conti­nuation du pré­cédent. Mais le chan­gement de titre indique un chan­gement de tonalité.
Les rela­tions entre le judaïsme et le chris­tia­nisme ont connu deux phases. La pre­mière cor­respond à la situation de l'Église jusqu'au qua­trième siècle. Elle est alors mino­ri­taire dans un monde païen qui, très tôt, lui est hostile : c'est le temps des grandes per­sé­cu­tions. Au qua­trième siècle on assiste à un retour­nement de situation. Le chris­tia­nisme, toléré offi­ciel­lement, devient religion d'État. Ainsi, aux qua­trième et cin­quième siècles, l'empire devient un pays de chré­tienté.
Une telle trans­for­mation ne pouvait manquer d'affecter les rela­tions de l'Église avec le judaïsme. C'est ce que l'on vérifie effec­ti­vement en lisant les Pères contem­po­rains de ce chan­gement. Mais on retrouve, comme à la période pré­cé­dente, la même varia­bilité d'attitudes.
L'aide de deux des Pères les plus célèbres de l'époque, Jean Chry­so­stome et Augustin, nous vous pro­posons de découvrir comment était perçu le judaïsme dans des cultures et des lieux dif­fé­rents.
Jean Chry­so­stome est sans doute le Père qui a été le plus accusé d'antisémitisme. Il n 'est pas facile de répondre. D'une part, Jean est sémite et sa langue mater­nelle est un dia­lecte araméen, le syriaque. D'autre part, à Antioche, comme en Syrie à cette époque, l'Église connaît une situation para­doxale : des chré­tiens conti­nuent de fré­quenter régu­liè­rement la syna­gogue. La réaction viru­lente de Jean est dans la ligne de Paul : continuer pour un chrétien à suivre les cou­tumes juives, c'est nier l'oeuvre sal­va­trice du Christ Jésus (cf Ga 5,2) : à chacun de lire l'ensemble et de se faire son opinion.J. FANTINO, o.p.

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