Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Les religions révélées peuvent-elles admettre en leur sein les questionnements des philosophes, ces esprits libres qui placent la recherche de la vérité avant les préjugés et les conformismes ? Selon Souleymane Bachir Diagne, cette présence est non seulement possible mais souhaitable, et l'islam ne fait pas exception puisqu'il a connu durant son histoire, au plus haut point, cette ouverture de pensée : voilà ce que souligne, avec force, cet essai limpide.C'est en repérant, dès la mort de Mohammed, la présence de certaines questions d'ordre philosophique liées à sa succession, que l'auteur rappelle la place qu'a occupée la philosophie tout au long des siècles, à la fois par les contacts avec d'autres pensées au fil des siècles (Plotin, Platon, Aristote, Nietzsche, Bergson...), et à travers des penseurs essentiels comme Avicenne, Averroès, Ghazali. Il mène aussi une réflexion personnelle sur le mouvement d'ouverture de l'islam, dans ses dimensions contemporaines et ses aspects politiques futurs. Penser le Coran à l'intérieur du mouvement de la vie lui apparaît comme une nécessité.Alors que s'intensifient les risques de conflit et les tentations de repli, Souleymane Bachir Diagne donne, avec cet ouvrage, une leçon d'espérance et de raison..En 2010, le Nouvel Observateur a inclus Souleymane Bachir Diagne parmi les 50 penseurs de notre temps.
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