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Géraldine est profondément malheureuse. Son « géniteur » l'affuble d'un numéro correspondant à son rang dans la fratrie : numéro 4.
Il surveille ses allers et venues, soucieux de toute déviance qui pourrait avoir un effet négatif sur sa propre réputation dans le quartier.
Le seul réconfort de Géraldine est un rat « tout le temps dans son cou », qui l'accompagne dans ses pérégrinations.
Premier opus de cette talentueuse nouvelle venue de la bande dessinée québécoise, Comme des rats saura plaire par son approche graphique lumineuse, à la beauté saisissante et surprenante, qui tranche avec la noirceur psychologique dans laquelle évolue la protagoniste.
Tout au long du récit, les cases et les planches se succèdent dans un envolée lyrique en hommage à la Ville de Québec des années 90 ; non pas dans son créneau touristique et son charme européen, mais plutôt dans le décor des gens ordinaires de ces années-là. La basse-ville, les terrains vagues, les immeubles abandonnés et les bars miteux traduits à travers les yeux de l'artiste, déclinent une poésie de l'ordinaire qui renforce le propos et reflètent comment à l'échelle d'une ville, les habitants peuvent se sentir pris Comme des rats.
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