"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi le coq chante-t-il chaque matin? Cette question toute simple obsède Leo Basilius, un écrivain canadien venu chercher l'inspiration dans l'île grecque de Nysa. À soixante ans, il veut délaisser le polar, qui l'a rendu célèbre, pour écrire le chef-d'oeuvre qui lui conférera l'immortalité. Il veut se détourner du côté sombre des hommes, de leurs pulsions destructrices, amplement exploités dans ses livres, pour offrir à la postérité un roman sur la beauté du monde et sa lumière. Mais tous veulent le ramener au roman policier: des voisins, qui lui racontent leur vie en espérant qu'elle devienne le sujet de son prochain livre, sa femme, qui ne comprend pas pourquoi il délaisse un genre dans lequel il excelle, et surtout Vass Levonian, le sergent-détective vedette de ses romans qui le supplie de le sortir du coma où il l'a plongé à la fin du dernier polar et de lui faire résoudre un meurtre ou deux. Mais Leo Basilius fait fi de leurs discours. Il ne veut pas risquer d'avoir raté sa vie en n'ayant écrit que ce que d'aucuns considèrent comme de la sous-littérature. Le jour où une fillette lui pose une question sur la finalité du chant du coq, il croit avoir enfin trouvé l'élément déclencheur de son futur chef-d'oeuvre. Dans un récit à la fois simple et complexe, à l'écriture limpide, Pan Bouyoucas traite du processus de la création avec une bonne dose d'humour. Vous n'entendrez plus jamais le chant du coq de la même façon.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !