Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Cette Chronique d'un égarement pourrait s'intituler " Chronique de l'impondérable des jours ". La première phrase, " je suis perdu " est non pas le fil " directeur " mais le leitmotiv de ce livre. D'où l'exergue empruntée au grand poète israëlien Israël Eliraz, dont l'auteur se sent très proche : " Tu me dis : vois les choses de plus près // ensuite observe-les dans leur insomnie, où / je suis totalement perdu ". Car, ce n'est que dans l'égarement au coeur même du monde balisé, sans surprise, de la routine qu'on appelle " réalité ", ce n'est que dans la perte de tout repère, à travers cet exercice de méditation où se croisent paradoxe et humour, angoisse et éblouissement, que quelque chose peut soudain se produire : le sentiment d'une présence. Illimitée, apparaissante, disparaissante, sans cesse poursuivie dans tous ses livres, celle du merveilleux, de l'épouvantable, de l'inaccessible " réel ".
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !