"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ils sont là. Derrière. Ils approchent.
Aboiements. Tonnerre de sabots au galop...
La forêt est si profonde... Rien ne sert de crier. Courir. Mourir. C'est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit...
Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l'hôtel, ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment... Maintenant, ils sont derrière, tout près. Courir. Mourir.
Quant à Rémy le SDF, s'il a perdu tout espoir depuis longtemps, c'est la peur au ventre qu'il tente d'échapper à la traque. Ils sont impitoyables, le sang les grise. Courir. Mourir.
C'est le plus dangereux des jeux. Qui en réchappera ?
C'est l'histoire de deux chasses à l'homme, de personnes poursuivies qui doivent fuir pour vivre. C'est un roman court qui se lit très vite.
Il y a d'un côté un groupe d'hommes devenus gibier pour satisfaire l'appétit déviant d'une classe richissime, prête à payer un prix exorbitant pour non pas chasser le lion ou l'ours mais l'homme. Et d'un autre Diane, photographe naturaliste qui se retrouve témoin malgré elle d'un crime et qui doit fuir leurs auteurs qui souhaitent la faire terre.
C'est évidemment très rythmé, on lit comme eux fuient. On passe d'une traque à l'autre, d'un groupe à l'autre, du meilleur au pire de ce que l'Homme est capable de faire, on en perd notre souffle.
J'ai de plus (sans rien vous dévoiler) beaucoup aimé la fin.
Un roman court et rythmé qui vous donnera quelques palpitations.
ils sont là. Ils approchent. Aboiements. Tonnerre de sabots au galop… La forêt est si profonde… Rien ne sert à crier.
C'est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit…
Cela commence comme une belle histoire, Rémy secours un homme qui se fait agresser, et pour le remercier et lui offre un travail, mais je me suis dit, cela ne lui ressemble pas, la suite est différente et ce début m'as déjà beaucoup plus, car elle me surprend par ce début.
On suit deux intrigues différentes, mais un seul dénominateur commun : la chasse, j'avoue que j'aime beaucoup la forêt, et même si les chasseurs me font parfois peur, je trouve que c'est un excellent sujet pour un thriller.
J'apprécie beaucoup les courses-poursuites, là, on est exactement dans cela, mais dans les bois, bons, c'est dur, violent, c'est la marque de fabrique de l'autrice, et on le sait quand on ouvre un de ces livres, et moi, j'avoue, j'aime bien ça, elle sait faire ressortir le côté psychologique de ses personnages, autant dans la brutalité que dans l'émotion.
À un moment, j'ai eu ma petite larme, car elle sait nous émouvoir ou il faut, c'est pour cela, que j'aime lire ce qu'elle publie.
Je trouve autant que pour l'histoire de Rémy et ses comparses, et Diane, et les chasseurs à ses trousses, que ces personnages sont bien construits, c'est addictif, en plus comme c'est une lecture commune on doit attendre le jour suivant pour lire la suite et c'est encore plus haletant.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, la fin était différente à ce à ce que je m'attendais, et encore elle m'a surprise.
Cette lecture m'a montrée qu'elle est aussi habile dans un livre court que pour un pavé, et je trouve cela en tant que lectrice formidable, donc j'ai hâte de lire un autre livre d'elle, je pense que cela sera dans très peu de temps
Chiens de sang de Karine Giebel
Au bas de l’étagère de ma petite bibliothèque de campagne, à la recherche d’une livre de Karine Giebel, je me suis arrêté sur ce livre Chiens de sang. La quatrième page de couverture, ne donnent pas de grandes indications : « Ils sont là. Ils approchent. Aboiements, Tonnerre des sabots au galop. La forêt est si profonde. Rien ne sert de crier. Ils sont impitoyables, le sang les grise. C’est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit. Le hasard a désigné Diane et Rémy. » « L’on compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers » disait Dotoïevski. En ce quelques lignes, vous n’avez pas le scénario de ce que vous allez lire, mais en 250 pages, que vous allez dévorer, je n’en doute pas si vous avez l’occasion de lire Chiens de sang, vous verrez que cette parole de Dotoïevski prend ici toute sa dimension. Le roman se déroule dans deux lieux différents ayant un point commun, une nature difficile ou les embuches du terrain ne vont pas manquer pour Diane et Rémy et la rencontre de sinistres individus. Suivons ces deux personnages : Diane est une jeune femme, photographe free-lance, que son mari vient de laisser tomber et qui décide de partir quelques jours dans un gite dans une région qu’elle connait pour aller faire des photos de la faune locale. Quittant son appartement avec son Nikon dont elle a soigneusement nettoyé l’optique, elle se retrouve dans une auberge immense, authentique, mais elle se sent un peu mal à l’aise lorsque juste en face d’elle un massacre de cerf la regarde. Alors qu’elle s’attable pour manger une spécialité cévenole, des mecs du coins, des habitués s’installent au comptoir, parlent fort et la zyeutent à la dérobée. Que vient-elle faire ici ? Diane un moment tend l’oreille lorsque les conversations de ses trois forts en gueule, évoquent un meurtre. Celui de la petite Julie étranglée en pleine forêt. Un assassinat que les gendarmes n’ont pas résolu. « Si on le chope le fils de pute qui a fait ça, on le pend au bout d’une corde. Si ça se trouve c’est un gars du coin ! Tu rigoles ! c’est un étranger. » Quelques jours plus tard Diane part dans la forêt lorsqu’avec son appareil photo muni d’un téléobjectif elle photographie une scène impensable à ses yeux, qui va se terminer par la mort d’un homme, un Italien qui vivait seul loin de tout, dans ces bois. Rémy avant, il était ingénieur, il était un mari comblé avec un enfant, il habitait un pavillon de banlieue près de Lyon, avait des amis, une belle voiture, allait en Espagne, à la neige l’hiver. Tout cela il l’a perdu en ayant couché avec la femme de son patron. 10 ans après, ce coup de canif dans le contrat de mariage, le voici SDF. « Même pas cinquante centimes d’euro dans la poche pour taper l’incruste dans les chiottes de la gare. Alors qu’il s’approche de l’immeuble d’Ali, il remarque que des types s’intéressent à un conducteur adossé à sa Mercedes 4x4, portable à l’oreille. Brusquement les deux lascars se jettent sur celui-ci, le portable vole et s’éclate au sol. La scène devient très violente. Remy décide d’agir. Peu de temps après le mec à la Mercedes, la cinquantaine bon chic bon genre, le remercie, lui offre un repas au restaurant et l’invite à venir travailler nourri logé dans une propriété qu’il a à deux cent kilomètres d’ici. La route défile calmement, Rémy pense à ses mille deux cents euros par mois nourri, logé dans un château et s’endort au rythme des soupapes et de Bach. Arrivé changement de décor, il considère qu’il n’est pas seul dans la bicoque accolée au château du Lord. Il y a Sarhaan, un grand black qui vient du Mali, Eyaza et son frangin Hamzat Tchétchènes qui ne parlent que quelques mots de Français, appris à la va vite en prévision de leur installation au pays des droits de l’homme. A partir de cet instant et parallèlement nous allons suivre sur un rythme effréné deux chasses à l’homme, au sens littéral du mot. Pour Rémy comme pour Diane leurs heures sont comptées. Diane pour avoir été au mauvais lieu au mauvais moment. Pour Rémy pour être devenu le gibier de chasseurs qui ont payé pour se divertir. De très beaux passages sur l’altruisme, la solidarité devant l’adversité, est à lire dans l’épisode concernant Rémy. Dans le chapitre consacré à Diane, se serait plutôt la peur la soumission, la lâcheté qui y sont décrits. Un bon thriller que je vous invite à lire. Bien à vous.
Et oui ! Encore un Karine Giebel ! Quand on aime, on ne compte pas ^^ ou plutôt si, je compte les livres qu'il me reste à lire d'elle ... j'aime savoir que je n'ai pas tout lu de mon autrice chouchou ! En cas de panne de lecture, elle est mon inspiration ... ma valeur suuuuuuuuuur ! Dans ce livre, il est question cette fois d'une véritable chasse à l'homme ... Une ? euh ... non ! Deux chasses à l'homme !!! Et oui le monde est ainsi fait ... les chasseurs d'un côté, les proies de l'autre !!! Certes, ce n'est pas son meilleur roman mais quel bonheur (encore et toujours) de retrouver son ambiance ... Haletante, anxiogène et surtout trippante !!! voilà, quand on lit du Giebel, du moins pour moi :P ça me prend aux tripes ;)
Pourtant, j’avais vraiment adoré « Meurtres pour rédemption », un pavé qui m’avait complètement bluffée ! J’avais plutôt bien aimé également « Toutes blessent, la dernière tue ». Mais là, ce tout petit livre de 253 pages, j’ai eu beaucoup de mal à la digérer, tant sa violence et sa cruauté sont d’une gratuité à couper le souffle !
Voici deux histoires un peu similaires mais bien distinctes : d’une part vous avez Diane, une photographe, qui assiste à une scène horrible (qu’elle n’aurait jamais dû voir) et qui va le payer cher dans des conditions particulièrement terrifiantes … D’autre part vous avez Rémy, un SDF (qui a tout perdu après une infidélité) et qui croit enfin voir la chance tourner : il va très vite déchanter dans des circonstances abominables, en compagnie de trois émigrés, pris au piège tout comme lui …
Bref, vous l’aurez vite compris, Karine Giebel a fait dans l’horreur la plus crasse sur ce coup-là ! Et lorsque la méchanceté est à ce point gratuite, sur les plus faibles de surcroît, c’est un peu « too much » pour moi ! J »ai donc avalé ce roman en me bouchant le nez, vu qu’il faisait partie d’un challenge de lecture pour un café littéraire et je m’en suis éloignée le plus rapidement possible ! Les frissons : oui ! L’envie de vomir : non !
Paru en 2008, « Chiens de sang », relate le destin de quelques individus victimes de la cruauté, de la perversité d’une frange d’êtres humains, de l’impunité de personnes par le biais de leurs relations financières et politiques. En d’autres termes, dans ces domaines, l’imagination débridée, antisociale, cynique, sadique et brutal de certains n’a pas de limite.
Et bien sûr, Karine Giebel, n’a pas sa pareille, pour nous convaincre de suivre les différents protagonistes et leurs déboires plus ou moins tragiques ; plus souvent tragiques d’ailleurs !
Mais une envie irrépressible de connaître le destin de ceux-ci, m’entraîne, dans le gouffre de l’effroi et dans la noirceur de l’âme humaine…
Sans dévoiler la trame de ce thriller, nous avons Rémy, devenu SDF, qui depuis vit dans le passé et sa culpabilité ! Il va rencontrer, un homme d’affaires, et se trouver face à son destin. Pris au piège dans une toile d’araignée, sans possibilité de s’en sortir, dans un jeu macabre et sanglant ; où il sera le gibier !
Autre destin, Diane, photographe, taciturne et adepte de la solitude, surtout dans les forêts. Idéal pour réfléchir en regardant le soleil à travers les feuilles diaphanes ; mais où la vie grouille aussi dans ces massifs boisés, et pas seulement les cerfs, sangliers ; mais également les prédateurs à l’affût !
Et pour ces deux personnages, la fuite absolue, le seul secours pour eux-mêmes, une fuite éperdue pour éviter l’hallali, bref une fuite de la société humaine, dans ce quelle a de plus tragique et dramatique.
Avec un rythme soutenu, ce récit nous tient en haleine, jusqu’à son épilogue…Et à chacun, d’y confronter sa morale face à l’adversité. Et la vie continue, n’est-ce pas ?
Un petit moment que je n'avais pas lu de Karine Giebel, c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé sa plume addictive et angoissante à travers, Chiens de sang, un de ses premiers romans.
Nous allons suivre plusieurs personnages pour deux histoires en parallèle. D'un côté, nous avons Diane, une jeune photographe qui vient d'arriver dans cette petite campagne. Son travail l’emmène dans les bois pour prendre en photo, la nature... Sur place, elle assiste à un meurtre et se doit d'être discrète malgré la panique immense qui la submerge, pour ne pas se faire remarquer et tuer à son tour ; malheureusement, Diane va vite regretter d'être venue dans cette forêt. Elle est un témoin gênant qu'il faut absolument éliminer avant qu'elle ne prévienne la police.
De l'autre côté, nous avons Rémy, qui, suite à une erreur, quand il était marié, se retrouve SDF. Il assiste à une tentative de vol et, avec son grand coeur, impossible de fermer les yeux, vient aider la personne. Un richissime homme d'affaires. Pour le remercier, celui-ci, lui propose un travail comme jardinier. Bien évidemment, il accepte ! Sauf qu'une fois arrivé, Rémy découvre la supercherie quand il se retrouve enfermé dans une cave avec d'autres personnes (immigrés, sans-papiers...) et que lendemain, lui et ses nouveaux amis, vont être l'objet d'un jeu macabre par un petit groupe de personnes fortunées, qui ont payé très cher pour une chasse à l'homme mortelle.
Courir pour ne pas mourir.
Dans ce livre, Karine Giebel fait ressortir le côté psychologique et le côté obscur des pourchassés. Oui, parce qu'à un moment donné, faut bien trouver une solution pour ne plus être le gibier. Du coup, on retrouve très bien le style de l'auteure, même si, parfois, cela reste un peu brouillon. Il est clair que pour moi ce n'est pas le meilleur de l'auteure, mais, quoi qu'il en soit, l'histoire reste terrifiante pour les protagonistes, avec un rythme en place, soutenu, qui nous tient en haleine jusqu'au bout, même si la fin nous laisse sur la faim.
Je continue de rattraper mon retard avec cette auteure, encore un autre de ses anciens romans.
D’entrée de jeu, comme d’habitude, on s’attache aux personnages. Cette fois-ci, les deux personnages principaux sont coursés pour des raisons différentes : Diane dans une forêt de Cévennes, Rémy dans un parc privé de Sologne. Tous deux courent pour leur vie.
L’auteure sait habillement mener ces deux récits de front, avec des ressemblances parfois macabres.
Et bien sûr, comme souvent avec cette auteure, cela ne se finit pas bien, pour personne.
L’image que je retiendrai :
Celle du parc du Lord en Sologne, plein de pièges autour de pièces d’eau magnifiques.
http://alexmotamots.fr/?p=2121
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