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Karine Giebel

Karine Giebel
"Karine Giébel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours. Son premier roman, Terminus Elicius (Editions la Vie du rail, 2004) reçoit le Prix Marseillais du Polar en 2005. Suivront Meurtres pour rédemption (Editions la Vie du rail, 2006, et réédité au Fleuve Noir en 2010) qui a été sélecti... Voir plus
"Karine Giébel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours. Son premier roman, Terminus Elicius (Editions la Vie du rail, 2004) reçoit le Prix Marseillais du Polar en 2005. Suivront Meurtres pour rédemption (Editions la Vie du rail, 2006, et réédité au Fleuve Noir en 2010) qui a été sélectionné pour le Prix Polar Cognac, Les Morsures de l'ombre (Editions Fleuve Noir, 2007) tour à tour lauréat du prix Intramuros, du Prix SNCF 2009 et du Prix Derrière les murs, Chiens de sang (Editions Fleuve Noir, 2008) et Jusqu'à ce que la mort nous unisse (Fleuve Noir, 2009), Lauréat du Prix des Lecteurs au Festival Polar de Cognac. Juste une ombre a reçu le Prix Marseillais du Polar et le Prix Polar de Cognac. Purgatoire des Innocents est son dernier roman paru au Fleuve Noir. www.karinegiebel.fr"

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Articles en lien avec Karine Giebel (6)

Avis sur cet auteur (480)

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    Couverture du livre « Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast » de Karine Giebel aux éditions Recamier

    Minouchka_books sur Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast de Karine Giebel

    Ne vous laissez pas tromper (comme moi) par la couverture sans avoir d'abord lu la quatrième de couverture. Dans ce roman, rien ne fait référence à l'hiver ni aux loups.

    Cependant, les événements décrits sont glaçants, car ils révèlent un aspect peu évoqué de la guerre : celui des soignants...
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    Ne vous laissez pas tromper (comme moi) par la couverture sans avoir d'abord lu la quatrième de couverture. Dans ce roman, rien ne fait référence à l'hiver ni aux loups.

    Cependant, les événements décrits sont glaçants, car ils révèlent un aspect peu évoqué de la guerre : celui des soignants intervenant sur le terrain. Gregory, infirmier pour la Croix-Rouge, a participé à la plupart des conflits mondiaux, des années 1990 jusqu'à récemment. Bien que ce roman soit une fiction, on imagine aisément que les faits décrits sont bien plus proches de la réalité qu'ils n'y paraissent.

    Bien que le métier de Gregory soit au cœur de ce roman, il s'agit avant tout de psychologie. On se questionne sur comment un être humain peut appréhender ces expériences et parvenir à mener une vie "normale" tout en essayant d'oublier le quotidien sur le terrain. Sans trop en dévoiler, on comprend vite que Gregory est complètement absorbé par ce métier, au détriment de sa vie personnelle et familiale. Très vite, sa vie personnelle et profesionnelle vont se telescoper dans la douleur.

    Ce roman est difficile à lire et à comprendre, car il traite de la violence et de la manière dont un être humain peut décider de la vie d'autrui sans en être affecté psychologiquement. Une lecture nécessaire, qui met en lumière le rôle des intervenants humanitaires, qui sont souvent oubliés.

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    Couverture du livre « Et chaque fois, mourir un peu Tome 2 : Trauma(s) » de Karine Giebel aux éditions Recamier

    Les livres de K79 sur Et chaque fois, mourir un peu Tome 2 : Trauma(s) de Karine Giebel

    Le premier volume « Blast » nous infiltrait dans la vie d’un humanitaire. Il s’intéressait aux personnes hors du commun qui donnent leurs vies pour sauver celles des autres. Dans cette seconde partie « Trauma(s) », Karine Giebel fait endurer les pires tortures à son héros et en observe les...
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    Le premier volume « Blast » nous infiltrait dans la vie d’un humanitaire. Il s’intéressait aux personnes hors du commun qui donnent leurs vies pour sauver celles des autres. Dans cette seconde partie « Trauma(s) », Karine Giebel fait endurer les pires tortures à son héros et en observe les séquelles. Mais ces deux aventures ne sont en fait qu’un même destin. Le destin d’un homme au grand cœur qui va se battre contre les traumatismes violents que lui ont infligés la vie.

    Le récit est long. Il n’hésite pas à ressasser les évènements, à multiplier les déboires de son personnage principal. J’ai d’ailleurs ressenti un peu de lassitude au milieu du livre. Mais arrivé au dénouement de l’histoire, j’ai compris que cette profonde immersion était nécessaire pour rendre réelle cette expérience. Au cours des 1200 pages de l’ensemble de l’œuvre, j’ai vécu, souffert, ri, pleurer au plus près de Grégory. Son monde extraordinaire est devenu mon quotidien et je me suis pris en pleine face cette claque émotionnelle.

    Toutes mes lectures de cette autrice ont en commun de m’exténuer psychologiquement. Ce diptyque ne déroge pas à la règle. Elle nous plonge la tête sous l’eau avec des scènes indicibles, avec de la violence exacerbée, avec de l’injustice insoutenable. Et de temps en temps, elle nous donne une bouffée d’air avec de la fraternité à toutes épreuves et de l’amour inconditionnel. J’ai encore subi, comme dans des montagnes russes, cette multitude de sentiments contradictoires.

    L’épaisseur des livres peut faire peur, j’en suis conscient. Mais sachez que quand Karine Giebel s’intéresse à un thème, elle ne fait jamais les choses à moitié. Elle crée une réalité dans laquelle votre cœur va sombrer. Elle vous attire vers le fond pour ne plus vous laisser respirer. A travers ces drames extrêmes, votre empathie et votre part d’humanité seront stimulées. Vous en sortirez brisés mais grandis !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/12/19/982-karine-giebel-traumas/

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    Couverture du livre « Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast » de Karine Giebel aux éditions Recamier

    Lison CARPENTIER sur Et chaque fois, mourir un peu Tome 1 : Blast de Karine Giebel

    Infirmier à la Croix-Rouge internationale, Grégory a délibérement choisi de vivre sa vie en enfer. Il parcourt les quatre coins du monde au chevet des blessés de guerre : Bosnie, Tchétchénie, Gaza, Afghanistan, il est de tous les conflits, armé de son seul courage hors du commun et prêt à tous...
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    Infirmier à la Croix-Rouge internationale, Grégory a délibérement choisi de vivre sa vie en enfer. Il parcourt les quatre coins du monde au chevet des blessés de guerre : Bosnie, Tchétchénie, Gaza, Afghanistan, il est de tous les conflits, armé de son seul courage hors du commun et prêt à tous les sacrifices pour sauver ne serait-ce qu’une vie. Karine Giebel nous livre le destin à peine romancé d’un humanitaire, lancé dans une course contre la mort effrénée : la réalité nous l’ignorons mais elle vient à nous à travers ces pages. Préparez vous à une lecture insupportable mais nécessaire pour comprendre le monde d’aujourd’hui.

    Grégory accueille, soigne, sauve ou laisse malgré lui mourir les victimes de la barbarie humaine. Grégory est trieur : il a la lourde charge de choisir les personnes qui bénéficieront de soins médicaux. Assumer ses choix, douter, se questionner, se remettre en cause en permanence en tant qu’infirmier mais aussi père et mari, fait partie de sa mission. Pour chaque patient, une volonté incomparable l’anime, mais vouloir panser toutes les blessures du monde a un prix. Ce qu’il voit quotidiennement le hante : enfants démembrés par les mines antipersonnels, viols et mutilations pratiqués sur les personnes de sexe féminin quelque soit leur âge afin d’éviter la reproduction des ethnies, massacres innommables dans le but de décimer des populations entières. Peu importe le pays, la haine est permanente.

    Blast. définition : nom masculin d’origine anglo-américaine qui désigne les lésions organiques causées par l’onde de choc d’une explosion.

    Abnégation, force et courage caractérisent Grégory, mais ses blessures psychologiques le fragilisent. Héros ou saint, l’infirmier a une famille restée en France. Lorsqu’un coup du sort s’abat sur les siens, Grégory devient une lumière vacillante au coeur des ténèbres… la suite dans Trauma, Blast II.

    J’ai lu ce livre en apnée, dévorée par les horreurs décrites et la pression autour de ce personnage central à qui rien n’est épargné. Peu de livres ont cette intensité, je pense écrire régulièrement cette phrase pour caractériser les romans de Karine Giebel. Cette fois encore, plus encore, ce récit est magnétique, profondément humain et terriblement réaliste. Je suis sans voix, je capitule le coeur battant encore trop vite de cette tension psychologique, je ne trouve plus les mots: LISEZ-LE.

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    Couverture du livre « De force » de Karine Giebel aux éditions Belfond

    Einna26 sur De force de Karine Giebel

    Du vrai et du bon Karine Giebel !

    Du vrai et du bon Karine Giebel !