Des histoires différentes mais qui jamais ne nous laissent indifférents
Lecteurs.com est partenaire du festival et vous emmène à la rencontre d'une pléthore d'auteurs et d'un public au rendez-vous. Triomphe assuré pour les dédicaces : De Franck Thilliez à Mallock, de Françoise Guérin à Karine...
C’est le mois du polar ! Maëlle, de la librairie Thuard, au Mans nous présente son top du mois. - Prendre Gloria, de Marie Neuser (Fleuve noir) Un roman très bien ficelé où l’important n’est pas le coupable mais ce que la...
Dès son premier roman, Terminus Elicius, Karine Giebel s'est faite remarquée en obtenant le Prix Marseillais du Polar en 2005. Ses romans suivants n'ont pas dérogé à la règle puisqu'ils ont été quasiment primés à...
Des histoires différentes mais qui jamais ne nous laissent indifférents
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Ce n'est pas un livre essai mais un check-up des intervenants dans l'humanitaire. On vit au côté d'un infirmier français qui parcourt le monde entier dans le but de sauver des vies au détriment de la sienne ou de celle de ses proches. Installé confortablement pour lire ce livre, il est difficile d'imaginer la souffrance d'êtres humains qui n'ont pas eu la chance d'être nés dans le calme, de vivre dans la sérénité. L'homme est l'ennemi de l'homme. Merci à l'auteure de nous rappeler que nous avons de la chance de vieillir, de voir grandir nos enfants, de jouer avec nos petits enfants. L'auteure rend un bel hommage à toutes ces personnes qui se sacrifient et qui tentent de maintenir des cœurs en vie. C'est bouleversant mais on ne peut pas l'ignorer. Merci Karine GIEBEL de l'écrire.
Plongée dans la violence des guerres contemporaines, "Et chaque fois mourir un peu" se lit en apnée.
On y suit le quotidien de Grégory, infirmier engagé au CICR, pour venir en aide et soigner les victimes des conflits. D'abord au Kenya puis à Sarajevo,
Voici un recueil de nouvelles que j’aime me procurer chaque année parce que cela me permet d’allier solidarité et plaisir.
Ce format me change de mes lectures habituelles, j’apprécie beaucoup ces histoires courtes qui permettent d’en lire une avant de se coucher, une autre lors d’une pause dans la journée, etc. Dès que l’on a un instant, on peut s’accorder une petite aparté livresque.
Bien sûr, au fil de la lecture, il y a toujours des histoires que l’on apprécie plus que d’autres, c’est bien normal. Personnellement, j’ai particulièrement aimé celle de Jacques Ravenne qui m’a faite sourire, celle de Karine Giebel qui percute et émeut et fait résonner l’actualité, celle de Marc Lévy qui a des airs de conte qui nous renvoie, lui aussi, à l’actualité. La nouvelle de Romain Puértolas fait également écho aux conflits actuels mais d’une façon différente, en apposant un regard affligeant sur notre société et à ce qui pourrait advenir dans un futur proche (espérons que non !). Celle d’Alexandra Lapierre m’a marquée également. Et puis Marcus Malte se démarque avec un joli poème.
D’autres m’ont également fait passer un bon moment, le tout étant très divertissant car les sujets sont variés. L’art de la nouvelle n’est pas aisé. Il faut réussir à happer immédiatement le lecteur, ce qui fut plutôt toujours le cas ici, et lui offrir une histoire digne d’intérêt en seulement quelques pages dont la toute dernière délivre en général une chute marquante (ce n’est pas systématique mais pour ma part, c’est le dénouement que je préfère concernant les nouvelles, ce qui ne fut pas toujours le cas dans ce recueil).
En bref, je vous recommande de vous procurer ce recueil qui, en plus de vous divertir, permet d’apporter son soutien aux Restos du Cœur. N’est-ce pas formidable ?
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/12/25/lecture-13-a-table-edition-2025/
Ne vous laissez pas tromper (comme moi) par la couverture sans avoir d'abord lu la quatrième de couverture. Dans ce roman, rien ne fait référence à l'hiver ni aux loups.
Cependant, les événements décrits sont glaçants, car ils révèlent un aspect peu évoqué de la guerre : celui des soignants intervenant sur le terrain. Gregory, infirmier pour la Croix-Rouge, a participé à la plupart des conflits mondiaux, des années 1990 jusqu'à récemment. Bien que ce roman soit une fiction, on imagine aisément que les faits décrits sont bien plus proches de la réalité qu'ils n'y paraissent.
Bien que le métier de Gregory soit au cœur de ce roman, il s'agit avant tout de psychologie. On se questionne sur comment un être humain peut appréhender ces expériences et parvenir à mener une vie "normale" tout en essayant d'oublier le quotidien sur le terrain. Sans trop en dévoiler, on comprend vite que Gregory est complètement absorbé par ce métier, au détriment de sa vie personnelle et familiale. Très vite, sa vie personnelle et profesionnelle vont se telescoper dans la douleur.
Ce roman est difficile à lire et à comprendre, car il traite de la violence et de la manière dont un être humain peut décider de la vie d'autrui sans en être affecté psychologiquement. Une lecture nécessaire, qui met en lumière le rôle des intervenants humanitaires, qui sont souvent oubliés.
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !