Sam ne supporte plus de partager sa chambre avec son grand-frère, qui nuit à sa tranquillité. C'est décidé, il va ériger un mur entre leurs espaces respectifs, afin d'avoir enfin la paix. Régulièrement, il envoie des lettres à D.T. puis le remercier de la bonne idée du mur, pour lui faire part de ses réflexions sur les grands murs du monde en général, pour lui décrire l'avancée de son projet, les échos qu'il reçoit...
Mais peu à peu, il comprend que la discussion et la négociation sont préférables à la séparation.
Dans ce court roman graphique on découvre les lettres écrites par un petit garçon nommé Sam (1 clin d'œil au surnom donne aux États Unis, l Oncle Sam???)à Donald Trump où il est question d' un mur...
En effet Sam partage sa chambre avec son grand frère et souhaite, comme le Président, bâtir un mur afin d'avoir la paix et le calme.
Mais progressivement, il va douter de la pertinence de ce mur jusqu'à abandonner cette idée.
Les lettres sont spontanées, naïves, vraies..
Sam se pose beaucoup de questions pertinentes pouvant avoir un double sens pour le regard des adultes...
Une histoire de liens fraternels, du besoin de protection quand on est petit..
Les illustrations d Anne Villeneuve sont très belles, colorées et en parfaite adéquation avec les propos .
Sam habite à Bruxelles, il doit partager sa chambre avec son frère Matthieu. Pour être tranquille, il envisage de construire un mur entre les deux lits. Il décide de s'adresser à un spécialiste, il va donc écrire à Donald Trump, car les murs c'est vraiment son truc à Donald. Sa chambre ne mesure que quatre mètres de long, alors il est persuadé que Donald Trump va l'aider dans son projet.
J'ai été enthousiasmé par cet album, par le sujet choisi et la manière originale de le traiter. À travers ces quatorze lettres pleines de naïveté et de bon sens qu'un petit garçon envoie au président des États-Unis, l'auteur nous délivre une fable sur la tolérance, le partage et l'harmonie. Les illustrations ajoutent de la fraîcheur et de l'humour à cet album à feuilleter avec son enfant de 7 à 10 ans.
« Je me sens un peu bête de changer d'avis comme ça, mais mon frère est content et maman a dit qu'elle admire les hommes qui admettent leurs erreurs. Papa n'a rien dit. Bref, bonne chance pour ton mur à toi. Peut-être qu'un tout petit suffirait ? »
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