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Cyril Huot avait trop de passion en lui pour parler d'un écrivain de façon académique. Surtout lorsque son « étude » concernait un homme aussi multiple que Pasoliniâ: poète moderne, mais écrivant ses poèmes en frioulanâ; cinéaste inventif établissant un pont entre antiquité et modernitéâ; essayiste engagé et polémisteâ; romancier important, peintre de personnages marginaux de notre époque dont les visages, sautant les siècles, portaient, de film en film, l'image de l'amour et de l'éternelle violence de l'humanité. Oui, parler de Pasolini, pour Cyril Huot, c'était d'abord engager un dialogue épistolaire et familier avec lui, et l'embarquer dans cette écriture pulsionnelle, répétitive, rythmée qui, auparavant, lui avait déjà permis d'explorer l'oeuvre de Katherine Mansfield, Roland Barthes ou Thomas Bernhard. Si le cinéaste Pasolini est bien connu, tout comme ses opinions politiques, le romancier en revanche, et particulièrement son ouvrage clef inachevé, Pétrole, ainsi que sa Divine Mimesis, le sont moins. D'où la place importante que Cyril Huot leur réserve dans cet ouvrage singulier.
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