"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rédigées entre 1774 et 1824, les «Pensées» de Joseph Joubert (1754-1824) ne feront l'objet d'une publication qu'en 1838, grâce aux soins de Chateaubriand. Cette édition très partielle sera suivie tout au long du XIX? siècle par des parutions sans cesse enrichies, jusqu'à ce qu'André Beaunier, en 1938, offre au public ces deux tomes ne varietur des Carnets.L'oeuvre de Joubert accompagne l'entre-deux-siècles, tel un invisible fil d'Ariane. Elle en reflète les ombres comme le rayonnement, et ce n'est sans doute pas un hasard si sa poétique, oscillant entre les pleins et les déliés de la mémoire, et portée sans cesse au seuil de l'essai à travers l'étoffe légère du fragment, nous livre une peinture en clair-obscur de l'époque. Mais cette peinture laisse entrevoir le méandre d'une pensée qui, peu à peu, reconquiert son droit à l'introspection et à la réclusion. Les «gouttes de lumière» qu'égrène Joubert sont autant de sphères minuscules dans lesquelles la littérature, la musique ou la peinture réfléchissent une méditation de tous les instants. Attentif aux secrets du coeur et de l'âme des hommes, il parvint à saisir un peu de cette éternité qui gît dans les mots et que toute littérature a pour vocation d'exhumer.Jean-Paul Corsetti.
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