Sont rassemblés dans ce numéro, pour la troisième et sans doute dernière fois, des textes qui défendent l'idée de la complémentarité des apports de divers champs de la connaissance pour approcher la diversité clinique des troubles du spectre autistique. Ces troubles, comme on le sait, regroupent actuellement un ensemble très hétérogène de formes d'autisme allant du simple retrait, voire du trait de « caractère », au handicap sévère.
Ce vaste champ associe un très grand nombre de praticiens et de chercheurs qui touchent à tous les domaines de la science et de l'humain (neurologie, neurophysiologie, neurosciences, neurobiologie, génétique, épigénétique, études des comportements, psychologie, cognition, psychanalyse) mais dont les contributions restent encore très modestes et imparfaites au regard de l'immense complexité du problème. Cette diversité est une richesse et elle entraîne l'idée d'une origine multifactorielle et variable. Il s'agit d'accepter cette diversité et ne pas rejeter ou opposer une théorie à une autre, une pratique à une autre, et surtout sortir des oppositions idéologiques.
Des témoignages de pratiques variées autour de patients autistes donneront, parmi les observations cliniques, matière à réflexion quant aux besoins variés et aux réponses multiples qu'on peut proposer, d'un cas à l'autre, aux enfants présentant ce type de troubles.
A nouveau, des travaux venant du Brésil et des présentations de projets en Côte d'Ivoire témoigneront de l'ouverture que la revue souhaite conserver dans l'accueil du travail de collègues exerçant ailleurs qu'en France.
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