"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"...Celui qui a appuyé sur la gâchette ne pouvait être qu'un ancien délinquant, endoctriné par les islamistes pour en faire une machine à tuer. Je suis persuadé que ce tueur avait déjà dû commettre plusieurs vols et agressions dans sa vie, songea Amran. Si on lui avait appliqué cette charia qu'il revendiquait tant, il ne lui serait plus resté assez de membres après les amputations pour se servir d'une arme et courir dans la rue. Fier de sa sale besogne, ce monstre avait brandi son pistolet en criant : « Dieu est grand ! », mais de quel dieu s'agissait-il ?, se demanda Amran. Existerait-il un Dieu diabolique qui aurait besoin d'envoyer des délinquants tuer d'honnêtes gens ? Dans quel monde vivait-il, cet énergumène ? En entendant le mot « Dieu » sortir de sa bouche, même le croyant le plus dévoué s'appliquerait à faire l'éloge de l'athéisme..." Les années 90 en Algérie sont des années de violence et de terreur. Pourtant l'amour va naître dans cet enfer. Par l'histoire d'Amran, jeune étudiant kabyle, c'est l'histoire de tout un pays qui défile.
Entre les deux femmes aimées, Sonia la libérée et Samra la voilée, ce sont deux visages de l'Algérie qui nous sont donnés à voir.
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
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