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« cette fois la barque était / de pierre / un granit échoué entre lande / et forêt » Barque pierre est né de la résidence, à l'automne 2019, de Frédérique de Carvalho à l'ancienne poste de Plounéour-Ménez, au coeur des monts d'Arrée, « pays d'attache » où « la lande aura dressé / la table » d'écrire, la « bogue hérissée de l'instant » à portée du carnet.
La narratrice, « elle », se retournant tel Orphée sur une Eurydice pourtant « déjà morte », se retrouve confrontée, comme convoquée, à un corps à corps avec une mémoire - l'enfance, la mère, le « désir ensablé ». Une voix s'impose et occupe l'« obscur » de la langue, « elle dit » comme malgré elle, elle se demande « de quelle mémoire revenir et si c'est possible ». Par le biais d'accroches comme autant de didascalies sont notés l'entremêlement des espaces et des temps (de grammaire, de durée ou de saison), sont posés les remarques, injonctions ou apartés qui façonnent un geste de parole - où l'écriture, « lieu soustrait », est espace et désir.
« elle dit que son travail de vivre est de bouger les immobiles / elle dit de déplacer la pierre / elle ne sait pas comment »
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