Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Balance des discours ; destin, providence et divination

Couverture du livre « Balance des discours ; destin, providence et divination » de Wang Chong aux éditions Belles Lettres
Résumé:

La Balance des discours(Lunheng) est un recueil d'essais du penseur des Han orientaux, Wang Chong (27-100 ?).
Le but de l'auteur était de mettre sur la balance les opinions et les moeurs de son temps pour inciter les hommes à plus de sagesse et de bon sens. Avec Wang Chong, on pénètre au coeur... Voir plus

La Balance des discours(Lunheng) est un recueil d'essais du penseur des Han orientaux, Wang Chong (27-100 ?).
Le but de l'auteur était de mettre sur la balance les opinions et les moeurs de son temps pour inciter les hommes à plus de sagesse et de bon sens. Avec Wang Chong, on pénètre au coeur de la mentalité des lettrés des Han, de leurs habitudes et des mouvements d'idées qui les agitaient. Ses connaissances encyclopédiques, son sens de l'observation et son goût de l'exemple concret font aussi de l'ouvrage un réservoir inépuisable d'informations sur la culture et la société chinoises anciennes.
Les vingt-cinq traités traduits dans la présente anthologie sont organisés autour de trois thèmes, destin, providence et divination, qui forment un ensemble cohérent. Il est difficile en effet d'aborder la question du destin chez Wang Chong sans empiéter sur le terrain de la providence, ni de parler des présages indépendamment de sa conception de l'action du Ciel dans le monde, de même que ses vues sur la divination et la magie ne peuvent se comprendre sans faire appel à sa théorie du destin.
La mise à l'index de la Balance des discours au XIIe siècle par les lettrés des Song sous la double accusation d'un manque de révérence à l'égard de Confucius et d'une complaisance affichée pour le taoïsme en a fait un écrit souvent qualifié de marginal. Redécouvert au XXe siècle, Wang Chong passe dès lors pour le champion d'un rationalisme critique à la chinoise. Par-delà les excès de l'ère maoïste où il est érigé en parangon du matérialiste anti-confucéen, sa défiance à l'égard des idéologies, son pessimisme teinté d'ironie, sa philosophie vitaliste enfin et son rejet de toute intelligence divine : tout cela confère à ses écrits un pouvoir décapant qui les rend attractifs et finalement proches de nous.

Donner votre avis