"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une nouvelle héroïne gothique, tellement ado, accompagnée de seconds rôles réjouissants !
Aspirine, étudiante en philosophie à la Sorbonne a la rage, elle ne supporte plus de revivre sans cesse les mêmes épisodes de sa vie pourrie. Et ça fait 300 ans que ça dure car Aspirine est vampire, coincée dans son état d'adolescente de 17 ans. Elle partage un appartement avec sa soeur Josacine, heureuse et sublime jeune femme de 23 ans, qui elle au moins, a eu l'avantage de devenir vampire au bon âge. En perpétuelle crise d'adolescence, elle passe ses nerfs sur son prof, sa soeur et tous les hommes «relous » qui croisent sa route. Assoiffée de sang, elle n'hésite pas à les dévorer (au sens propre) ou les dépecer. C'est même devenu un rituel avec les amants que sa jolie grande soeur collectionne. Malgré tout, elle attise la curiosité d'Ydgor ado attardé, un étudiant de type « no-life » : vaguement gothique, légèrement bigleux et mal peigné... avec comme kiff dans la vie, le fantastique et la légende de Cthulhu... Il rêve de vivre un truc magique, d'un destin exceptionnel et a compris qu'Aspirine est une vampire. Pour acquérir le privilège de pouvoir l'accompagner, il s'engage à garder le secret et à devenir son serviteur... son esclave. Parviendra-t-il à gagner sa confiance voire même son amitié ? Arrivera-t-il à la calmer de ses pulsions mortifères ? Au final, lequel sera le plus enragé des deux ?
Aspirine et Josacyne, deux noms de médicaments, deux prénoms de vampire. Il n'en a pas fallu plus pour attirer mon attention et me donner envie de tenter cette lecture. Aspirine est coincé depuis 300 ans, à l'âge de 17 ans et avec la crise d'adolescence qui va avec. Elle est drôle, cynique, caustique, désabusée, au bord de l'explosion permanente et pense que la vie serait plus simple si elle avait l'âge de sa soeur qui semble parfait. Aucun tabou, aucune limite, rien n'arrête Aspirine et passé le premier moment de gêne, qu'est ce qu'on passe un bon moment. Elle rencontre Ydgor. L'étudiant en philo fan de jeu de rôles qui rêve de vivre une aventure magique. Ces deux anti-héros malgré ou à cause de leur comportement sont très attachants. Les couleurs très pop s'accordent très bien à l'ambiance de révolte de l'histoire et les pages sont truffés de références. J'ai beaucoup aimé cette BD merci rue de sèvres et babelio pour cette super découverte.
On retrouve dans cet album le coup de crayon si caractéristique de Joann Sfar. Une fois n'est pas coutume, on suit les pas d'un vampire, mais il s'agit cette fois-ci d'une adolescente vampire rebelle énervée contre la terre entière. Afin de passer ses nerfs durant son éternelle crise d'adolescence, elle n'hésite pas à se laisser aller à ses pulsions meurtrières. Mais sa rencontre avec Ydgor, jeune asocial fan de jeux de rôles, va peut-être changer la donne...
On se laisse facilement embarquer par l'histoire de Joann Sfar et par ses anti-héros Aspirine et Ydgor. On ne peut qu'espérer une suite à cet univers rocambolesque et fantastiquement noir.
Vampire et ado.
Un combo complexe.
Une idée singulière.
Coincée pour les siècles à venir dans un tourbillon émotionnel. Telle est Aspirine, stryge qui tente de vivre une vie normale, de se faufiler sur les bancs de la faculté. De l'autre côté de l'amphithéâtre sillonne Ydgor, étudiant recherchant l'improbable, la nouveauté, la magie dans une vie qu'il juge trop morose.
C'est la rencontre des deux personnages, un improbable duo.
Utiliser la figure du vampire permet l’exacerbation des émotions, celles, violentes de adolescence. Emotions en vrac. Questionnements ne trouvant aucune réponse. Aspirine erre et ne parvient pas à trouver une âme pour la comprendre. Ydgor, à vivre reclu
On bascule avec joie dans l'humour noir, ricanant des questions existentielles d'Aspirine. On effleure le morbide avec quelques scènes d'assassinats mais toujours ponctuées d'humour via le phrasé d'Aspirine. Après tout, elle est une vampire et non vegan, alors ses repas se constituent évidemment d'humains.
Récit d'aventures, d'un soupçon d'amourette.
On suit avec les délices les pérégrinations des deux personnages.
La palette de couleurs se forge dans les nuances de rouges et violines, octroie un effet onirique et parfois cauchemardesque aux planches. Le dessin légèrement tremblotant de Joann Sfar est toujours un régal pour les billes, mais comme toujours, l’écriture manuscrite devient complexe à déchiffrer après quelques planches.
Le mythe du vampire réinventé.
L'adolescence immortelle.
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