"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tasan, de son vrai nom Chông Ya-yong, fut un lien essentiel entre les deux cultures occidentale et orientale, celle du judéo-christianisme, et celle du néoconfucianisme. Ce philosophe et humanisme averti des XVIIIe et XIXe siècles, s'est servi de ces deux pôles de connaissance afin de dresser les nombreuses qualités d'un bon gouvernant. Ainsi, à l'encontre des théories \" légistes \" qui insistent sur le rôle de la loi contraignante, Tasan s'est concentré sur la dimension d'une législation intégrant les valeurs du coeur. A l'origine des Lumières coréennes, son oeuvre peut à bien des égards entrer en résonance avec De l'esprit des Lois de Montesquieu. Comme lui, Tasan insiste sur les notions que doit intégrer un gouvernant : la rigueur, l'intégrité et l'humilité, dans l'action de la gouvernance. Comme lui, il peut être considéré comme un cosmopolite, un homme qui, malgré l'amour de sa patrie, vivait aux dimensions du monde. Faisant écho au Prince de Machiavel ou à l'oeuvre monumentale de Montesquieu, l'Art de gouverner est considéré par les Coréens comme un texte classique, quasiment sacré.
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