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Mon corps est toujours un étranger dont on m'impose la lourde présence. Le viol permanent. D'ici à croire qu'un jour je pourrais y prendre du plaisir... ? Quelle arnaque !
On est parfois très sérieux quand on a dix-sept ans. Stella et Galaad, les deux voix de ce journal intime, en font la preuve. Dans ce Paris des années 2000, ils se débattent avec leur difficulté d'être. Comment s'épanouir 1orsqu'on a une mère anorexique, un père absent et des copains auxquels on n'a pas envie de ressembler ?
Au-delà de leur cynisme adolescent, les deux personnages observent notre société malade avec un regard où humour et naïveté le disputent aux inquiétudes freudiennes.
Apologie de la passivité, dogme paradoxal ou ironique ? Etre passif est-ce subir ou cesser la frénésie ? Ni Stella ni Galaad ne savent répondre à ces questions, ni aux autres. Mais dans leur urgence d'écrire se devine, vibrante et émouvante, leur urgence de vivre.
Karin Bernfeld a vingt-deux ans. Apologie de la passivité est son premier roman.
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