New York, 1926.
La jeune Willy est dactyclo la journée, placeuse au théâtre le soir, dans l'univers enchanté de la musique, sa véritable passion. Si le personnel n'a pas accès à la salle durant les concerts, elle peut se réfugier dans les toilettes des hommes, juste sous la scène. Là, elle ferme les yeux et s'imagine diriger la centaine de musiciens.
Mais le jour où le théâtre accueille le célèbre chef d'orchestre Mengelberg, Willy décide d'assister au concert, quitte à perdre son emploi. Pour devenir cheffe d'orchestre, elle se doit d'écouter les plus grands ! Et qu'importe si c'est un métier d'homme, s'il est impensable, et même inconvenant qu'une femme tienne la baguette sur scène. Pour accomplir sa destinée, elle est prête à surmonter tous les obstacles qui se dresseront sur son chemin.
La vie exceptionnelle d'Antonia Brico, la première cheffe d'orchestre au monde, une femme déterminée à poursuivre sa passion dans un siècle qui n'y était pas préparé.
« EN CES TEMPS DE #METOO ET DE DÉBATS SUR LE PLAFOND DE VERRE, MARIA PETERS FAIT REVIVRE UNE FEMME FASCINANTE. » de Volkskrant
Roman historique sur fond de romance passionnant qui m'a fait découvrir la vie d' Antonia Brico qui fut l'une des premières femmes à devenir chef d'orchestre ,femme déterminée, exceptionnelle .
Sacré combat d'une femme dans un monde masculin !
C'est l'histoire un peu romancée de Antonia Brico (1902 - 1989), première femme chef d'orchestre.
Une belle découverte avec ce roman inspirée du réel personnage de Antonia Brico, une femme de passion qui s'est battue pour réaliser son rêve de diriger des orchestres symphoniques. Portée par son amour de la musique, elle a su travailler, s'imposer, se défendre, se faire respecter dans ce monde d'hommes et dans une époque où la femme était cantonnée au foyer à s'occuper des enfants.
Cette histoire est vivante, bien documentée, les personnages tiennent bien leur rôle dans la mesure de cet autre temps bien misogyne, cette femme est un exemple comme tant d'autres à cette époque, qui ont su tenir tête et bouger les lignes.
L'écriture est précise et l'émotion est présente. Un très beau roman. Carine Cotillon porte bien ce roman qui aurait mérité peut être quelques extraits audio des oeuvres mentionnés !
New York, 1926, Willy, jeune américaine d'origine néerlandaise, émerveillée par l'univers de la musique, rêve que d'une chose : devenir cheffe d'orchestre. Mais dans les années 20, une femme dirigeant un orchestre est tout simplement impensable !
Willy et/ou Antonia, deux prénoms pour une seule personne. Après des révélations fracassantes, des amitiés nouvellement créées, un amour évanoui, le destin d'Antonia va changer de tout au tout. Antonia au caractère bien trempé et à la détermination sans faille va tout faire pour réaliser son rêve.
De New-York en passant par les Pays-Bas et même l'Allemagne, Maria Peters nous livre le destin de cette première cheffe d'orchestre : Antonia Brico avec brio.
Encore une fois, les éditions Charleston tape dans le mille avec ce roman historique sur fond de romance que j'ai beaucoup apprécié. Maria Peters aborde des thèmes importants et maitrisés comme les inégalités homme/femme dans une Amérique en quête de modernité, les différences sociales ou encore la quête d'identité.
Une plume fluide, énergique, émouvante au regard pétillant. Un roman bien évidemment cinématographique car le film sur Antonia Brico est déjà sorti en 2020.
Un roman haut en couleur, au portait de femme forte, fascinante, authentique, qui inspire l'admiration.
Un roman richement documenté, écrit comme un hommage à une femme incroyable dans un monde d'hommes, qui démontre qu'il faut toujours croire en ses rêves.
C’est une lecture que j’ai trouvé très sympathique et intéressante, on y découvre le parcours d’Antonia Brico qui fut la 1ère femme cheffe d’orchestre au monde. Bien évidemment c’est fait de manière très romancée mais il n’empêche que ce livre - dont une adaptation cinématographique a été tirée – met en lumière le combat de cette femme dans un milieu très masculin et à une époque ou la place de la femme était définie comme étant à la maison.
J’aurais donc pu être tout à fait charmée par cette histoire mais il y a un bémol : j’ai eu du mal avec l’écriture en elle-même… je l’ai trouvée trop « brute », les phrases sont très courtes, ça se lit très vite mais il m’a manqué un élément essentiel : l’émotion… Peut-être un problème de traduction ? Je ne saurais le dire.
C’est donc avec un sentiment partagé que je referme ce livre...
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