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La mondialisation est de plus en plus contestée par les populations, mais aussi par les économistes. Une autre voie se dessine.
Une autre mondialisation est en cours. De plus en plus contestée par les populations, elle l'est également, c'est nouveau, par les économistes. Surtout, pour les acteurs économiques eux-mêmes, entrepreneurs et banquiers, elle ne représente plus la panacée. Tout pointe vers une mondialisation plus sobre.
Dans un récent sondage d'OpinionWay pour le Printemps de l'économie 2018, 60 % des Français expriment une mauvaise opinion de la mondialisation. Et 58 % des "CSP+", les plus diplômés, partagent cet avis, de même que la moitié des moins de 35 ans. Les Français ne représentent d'ailleurs pas un cas à part. Selon un sondage réalisé en début d'année pour la Fondation Bertelsmann, 61 % des habitants des pays riches pensent que la mondialisation accroît les inégalités et la moitié estime qu'elle n'est pas bonne pour les salaires. Pour autant, le même sondage montre une opinion déclarant majoritairement que la mondialisation offre des opportunités de croissance et d'emploi et que les investissements étrangers sont les bienvenus.
Ce n'est donc pas tant la mondialisation qui fait l'objet d'un rejet que la constatation de ses effets négatifs. Benoît Coeuré, de la Banque centrale européenne (BCE), résume bien le sentiment général1. Il avance quatre raisons pour lesquelles la globalisation fait peur. Elle est instable : ses crises financières, agricoles, etc., se transmettent de pays en pays. Elle est déloyale : sa concurrence est fondée sur le dumping social et environnemental et sur l'accroissement du pouvoir de monopole de quelques grosses entreprises. Elle est inégalitaire, car elle réduit le pouvoir des salariés et permet aux plus fortunés d'échapper à l'impôt en plaçant plus facilement leurs avoirs à l'étranger, dans les paradis fiscaux. Enfin, elle remet en cause la démocratie dans un monde où l'influence politique des multinationales est grande. De Donald Trump aux Etats-Unis au Brexit du Royaume-Uni, et ailleurs, les dirigeants politiques favorables à moins de mondialisation ont d'ailleurs le vent en poupe.
Face à ces constats, la majorité des économistes, soit par idéologie, soit parce que ceux-ci sont soucieux de ne pas laisser prise aux discours nationalistes, a souvent choisi de défendre la mondialisation. Ce n'est plus le cas.
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