L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Alexandra David-Neel est la plus célèbre des exploratrices. Déguisée en mendiante, elle est la première femme européenne à pénétrer en 1924 dans Lhassa, la capitale du Tibet, alors interdite aux étrangers. On croit connaître le destin de cette infatigable voyageuse, mais sait-on qu'Alexandra David-Neel (1868-1969) a été une féministe de la première heure, journaliste, cantatrice, authentique anarchiste ne voulant dépendre de personne ?
Pour percer le mystère de la vie de cette femme incroyable, il y a un repère, un fil conducteur auquel Laure Dominique Agniel redonne toute sa place : son mari, Philippe. L'ami, le confident, le seul avec qui elle laisse tomber le masque.
Les milliers de lettres à son époux nous éclairent sur sa quête acharnée de liberté pendant les 101 années de son existence. Les différents noms qu'elle a portés traduisent ce cheminement vers l'invention de soi : née Alexandra David, elle associe le nom de son mari au sien pour signer son oeuvre Alexandra David-Neel. Dans un style limpide et enlevé, Laure Dominique Agniel nous restitue la vie menée tambour battant d'une femme en avance sur son temps.
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