"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Roman polyphonique, Adrià croise les paroles et les regards de personnages endeuillés par la mort d'un être auquel chacun d'entre eux, pour des raisons propres, vouait une admiration entière. Des regards croisés qui tissent le portrait d'un être d'exception, dont la disparition laisse orphelins ceux que sa grâce avait touchés. Plusieurs années après la mort prématurée d'Adrià, celles et ceux qu'il laisse en quelque sorte orphelins nous disent ce qu'il fut pour eux et leur surprise apprenant, le jour de son enterrement, son mariage « in articulo mortis ». Après avoir quitté la vie monastique, la vie séculaire d'Adrià nous est racontée par ceux qu'il retrouvait quotidiennement sur la terrasse d'un immeuble de Barcelona à l'heure du café : un ancien moine, Bernat, un ex-novice, Mateu, et un jeune Français, Daniel. D'autres personnages, Mercè, Christa, Ferran, Rosario, viennent mêler leur voix à cette oeuvre musicale où se succèdent refrain, da capo, leitmotiv. Le point de départ de chacun de ces récits est une phrase prononcée lors de l'enterrement d'Adrià, phrase qui a saisi l'assistance et au regard de laquelle chacun tente de reconfigurer son appréhension du disparu : « Nous prions pour sa veuve ». Cette phrase constitue comme une ligne de fuite, puisqu'en dévoilant aux présents leur méconnaissance au fond de l'être disparu, elle oblige chacun à redessiner pour lui-même un nouveau visage à cet homme qui n'en finit pas de leur chapper. Adrià, ou la mort en partage.
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