Ce livre n'évoque pas seulement les rencontres de Pierre Mazars avec quelques-uns des principaux artistes contemporains : Jacques Villon, Picabia, Dali, Chirico, Tapiès. Il veut également indiquer que l'auteur cherche à surprendre "la petite phrase" qui, comme dans la Sonate de Vinteuil, revient à intervalles plus ou moins réguliers dans une oeuvre et révèle la personnalité profonde d'un artiste : sa voix intérieure. Cette voix, parfois même un simple murmure, c'est encore celle de Füssli, de Constable, de Caspar-David Friedrich, des Symbolistes... A cet égard, le livre met en lumière les nombreux procès en révision dont ont bénéficié ces dernières années les peintres du dix-neuvième siècle. Enfin, la philosophie de l'art évolua au fil des siècles. Qu'il s'agisse de la Grèce archaïque, du néo-classicisme, du dadaïsme, notre point de vue a changé par rapport aux générations précédentes. Ces problèmes, et d'autres plus pratiques, comme la crise des salons, la métamorphose du Musée, la "valse des étiquettes", sont ici abordés.
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