Portée par quelques traducteurs émérites, notamment l'essentiel Eric Boury, la littérature islandaise commence à trouver un écho en France, grâce à la finesse de ses polars et à une langue toujours inspirée par de grandes sagas nordiques.
Hlynur Björn, trente ans, vit à Reykjavik chez sa mère.
Ne travaille pas. Passe son temps vautré devant la télé, branleur au propre comme au figuré. N'a aucun but dans la vie et en fait une philosophie. Attend la nuit. Les jours sont courts en Islande. 101, centre de Reykjavik selon le code postal. On s'y retrouve autour de cascades de bières. On glande, on catalogue les femmes en fonction de leur physique. Immaturité totale, oisiveté et cynisme comme mode de vie.
Problème : Hlynur découvre un jour que sa mère est lesbienne. Lolla n'est pas mal et, un soir, Hlynur couche avec elle. Résultat : " Deux femmes dans un lit, dont une enceinte. Et, au-dessus d'elles, moi, debout à la tête du lit avec un pull de bébé bleu layette inachevé au beau milieu du front. Les manches remontent en l'air comme deux cornes molles et bleues. Le père et le fils. Je me dis que je dois ressembler à l'évêque d'une congrégation aux moeurs des plus étranges au fin fond du Svalbard.
Je lève les mains. Et leur accorde ma bénédiction. Soyez bénies. Au nom du père et du fils. Deux femmes dans un lit, dont une enceinte. Voici l'avenir. ".
Portée par quelques traducteurs émérites, notamment l'essentiel Eric Boury, la littérature islandaise commence à trouver un écho en France, grâce à la finesse de ses polars et à une langue toujours inspirée par de grandes sagas nordiques.
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