Les incontournables d'une dame du roman noir
Au rouge des armes, Julien Sorel préfèrera le noir des ordres. Au cours de son ascension sociale, deux femmes se singularisent, comme pour figurer les deux penchants de son caractère : Madame de Rênal - le rêve, l'aspiration à un bonheur pur et simple - et Mathilde de La Mole - l'énergie, l'action brillante et fébrile. A ces composantes stendhaliennes (conception de la vie qui dépasse la stratégie narrative pour s'étendre à l'existence de l'auteur) correspondent deux facettes stylistiques : la sobriété et la restriction du champ de vision.
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Les incontournables d'une dame du roman noir
On les a tous lus , et on s’en souvient. Ou alors on ne les a pas lus, ces livres fondateurs de l’inconscient collectif des trentenaires et quarantenaires, mais ça nous dit quelque chose quand même.
J'avais en vie de le lire depuis longtemps. C'est chose faite. Et d'avoir attendu longtemps a été bien dommage. Les préjugés sur les « classiques », vous savez ce que c'est… Et pourtant…
Le style d'écriture très contemporain a été ma grande surprise. Je ne m'y attendais pas (si j'avais lu les critiques de mes amis lecteurs, je l'aurais su…) mais ça a été avec bonheur que je l'ai découvert.
La lecture est donc très facile et très fluide. On se laisse entrainer par l'histoire du jeune Julien Sorel et de ses tourmentes sentimentales…
Un classique à (re)découvrir …
lien vers ma chronique:
http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/le-rouge-et-le-noir-stendhal/
Le mot de la fin : Une histoire bouleversante, Le caractère de Madame de Rénale m’a irrité et a quelque peu gêné ma lecture. Par contre, le génie de la description de Stendhal pour décrire la psychologie torturée de Julien est absolument époustouflant et c’est bien là que réside tout l’intérêt de cet ouvrage.
Un livre qui restera toujours d'actualité. On y retrouve l'ambition qu'on a tous au fond de nous et la force de caractère qu'on aimerait tous avoir chez Julien Sorel. Des églises au champs de batailles, de la campagne aux boudoirs parisiens. C'est un panoramique de la société d'époque qu'on a, mais difficile à apprécier parfois tant on a les yeux embués de larmes devant les rebondissements de la vie sentimentale de notre héros. Un des plus grands livres que j'ai lus. Au propre comme au figuré.
Le Rouge et le noir, c'est un roman qui retrace le parcours d'un jeune ambitieux qui va s'élever dans la société française.
En ce début du XIXè siècle, dans le contexte social de la Restauration, l'aristocratie a conservé ses lettres de noblesse et continue d'être le rang tant convoité. Mais la Révolution a également entraîné avec elle des changements qui assouplissent les barrières sociales et permettent l'ascension de jeunes opportunistes issus du peuple. Julien Sorel, simple fils d'artisan, va ainsi s'appuyer sur des soutiens, des personnages influents, pour gravir les échelons. De charpentier, il devient tour à tour instituteur, séminariste, secrétaire avant de revêtir les habits d'un hussard ; d'humble condition, il parvient à être anobli.
Mais Le Rouge et le Noir, c'est aussi 2 histoires d'amour qui s'entrelacent entre Mme de Rênal, Julien et Mathilde de la Mole. Sous la plume de Stendhal la conquête amoureuse revêt les allures d'une conquête guerrière. Julien met tout en œuvre pour venir à bout des résistances de Mme de Rénal avant de s'intéresser plus tard au charme insolent de Mathilde. Fervent admirateur de Napoléon, il confond passion et fougue, cour et stratégie. Et ce n'est qu'à la fin, lorsqu'il voit son avenir compromis qu'il mesure en quelque sorte ses erreurs...
Un roman qui sans me passionner, se laisse lire et se fait valoir par les analyses subtiles de la psychologie de son héros. Toutefois cette caractéristique est aussi paradoxalement son défaut car parfois, on a l'impression de s'enliser dans les méandres des états d'âme. Le goût du détail alourdit l'intrigue qui pourtant, dans l'ensemble, est assez intéressante. C'est un peu dommage pour une œuvre qui fait référence.
C’est dans « La Gazette des Tribunaux », dont Stendhal est un fervent lecteur, que le romancier trouvera matière à son histoire. Il mêlera deux affaires : celle d'Antoine Berthet, ancien séminariste, malheureux jeune homme exécuté à Grenoble en 1828 alors qu'il n'avait fait que blesser sa victime – mais en tirant pendant la messe –, et celle de l'ébéniste Lafargue, qui ne fut condamné qu'à cinq ans de prison après avoir tué sa maîtresse infidèle – mais Lafargue était un héros populaire, et le crime passionnel bénéficiait à l’époque de véritables circonstances atténuantes. Héros du « Rouge et le Noir », Julien Sorel empruntera au premier sa triste destinée et au second sa gloire posthume.
Roman historique – Stendhal tente de dévoiler les coulisses de la révolution de 1830, avec comme trame de fond les oppositions entre Paris et la province, entre noblesse et bourgeoisie, entre les jésuites et les jansénistes – « Le Rouge et le Noir » est également un roman psychologique dans lequel Julien Sorel fait l'objet d'une étude approfondie. Ambition, amour, passé, tout est analysé. Le lecteur est plongé dans les méandres de ses pensées, qui conditionnent ses actions. La passion de Mme de Rénal puis de Mathilde de la Mole pour Julien est également disséquée en profondeur.
Personne n’échappe au regard acéré de Stendhal ! C’est tout ce qui fait le charme de ce roman.
incroyablement ennuyeux !
Un classique qui se doit d'être lu.
Forcément... Des générations de lecteurs ne peuvent se tromper.
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