Ce roman a pour « personnage » principal la fortune du père Grandet. Celui-ci « a su » que Bonaparte signerait le Concordat et qu’on pouvait sans risque s’approprier ce qui appartenait aux communautés religieuses; mais anticipant le retour possible des nobles ralliés à Napoléon ou fidèles aux Bourbons (Louis XVIII), il s’arrange pour les ménager.
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Un classique inoubliable et pourtant je l'ai étudiée pendant mes études, mais j'ai repris plaisir à le lire plus tard !
J'ai beaucoup aimé ce roman de moeurs. L'histoire est passionnante et reprend le sujet qui revient souvent dans la Comédie Humaine de Balzac : l'avarice. Je trouve cela extraordinaire, le père d'Eugénie Grandet et surnommé "le père grandet" (péjoratif), il est éperdument avare. Avant qu'il décède il n'a pas souhaité prier pour sa fille comme on le faisait d'antan mais il a voulu prendre la croix en argent du prête. Sous l'effort violent d'un geste avare, il mourut. Sa fille, peu à peu, hérite du caractère de son père seulement, elle, elle souhaite faire plaisir aux autres avant elle, contrairement à son père. Mais c'est avant tout une histoire d'amour qui n'a jamais été oubliée, enfin du côté d'Eugénie... Destin dramatique ou bien heureux ? À vous de le découvrir.
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