Assez déçue par cette lecture. En plus, je viens de me rendre compte que c'était un troisième opus, et je n'aime pas lire une série de romans dans le désordre. Il faudra que je fasse plus attention la prochaine fois !
Histoire : Schéma classique à la Agatha Christie. Pas de surprise, tout est clair, on pourrait même trouver aisément l'assassin s'il y avait un peu d'indices. Car oui, c'est un point qui fait cruellement défaut. Étant une habituée de polar ou de roman policier classique, sauf s'il y a une très grosse surprise, j'arrive à deviner l'auteur des méfaits. Ici, on se doute des motivations qui ont poussé au crime, mais on n'a aucun indice qui nous permet de nous aiguiller sur la bonne piste, or la mauvaise, on la sent à des kilomètres qu'elle est fausse. Donc, ça, c'est un point que je trouve vraiment dommage dans l'histoire. On n'a pas assez d'éléments pour nous aussi, participer à cette enquête.
Autre élément qui m'a chagriné, c'est par rapport à ce qu'évoque le résumé : "organiser les premiers jeux des Highlands d'Eagle Bridge". Moi quand je lis ça, je me dis chouette, on va avoir tir à la corde, du lancer de tronc, des kilts, de la cornemuse, etc. Eh bien, rien. L'auteur évoque les jeux au départ pour donner un contexte pour aller voir le journaliste qui sera plus tard assassiné. Quelle déception, moi, je pensais réellement que les jeux allaient servir à une trame plus forte.
Dernier point : la crédibilité des événements et le manque d'indicateur temporel. On a l'impression qu'organiser ces jeux est un jeu d'enfants, que l'enquête est résolue en deux jours, etc. Cela peut être un style voulu par l'auteur, mais moi, je le ressens plutôt comme une maladresse.
Personnage : Bon, quelle galère ces personnages. Entre un Elliot qui se prend pour un super enquêteur à la Sherlock Holmes, un surintendant qui ne cherche pas plus loin que le bout de son nez, deux policiers qui donnent l'impression d'être aussi doué que Dupont et Dupond... C'est compliqué ! Elliot semble être le personnage principal de ce roman, mais j'en ai aucune certitude. Les personnages secondaires ? il y en a une palanquée, on ne sait plus où donner de la tête.
Bref, rien n'est équilibré, je n'ai pas compris toutes les liaisons (mais peut-être que cela aurait été plus clair en ayant lu les autres romans ?)
Plume : L'auteur sait mener sa barque, il propose une enquête plutôt agréable à résoudre. Mais, malheureusement, oui, il y a un "mais", pour moi, hormis tout ce que j'ai pu déjà dire, il reste un souci dans l'écriture : le mélange dialogue/narration. Une vraie souffrance pour moi, j'ai dû relire des passages plusieurs fois pour comprendre si j'étais dans le dialogue ou dans la narration. C'est très embêtant de lire de la narration comme un dialogue, ou de se rendre comme que le dialogue qu'on lit, n'en est pas !
Après ce n'est que mon avis, et parmi toutes les chroniques que j'ai lues sur ce roman (car oui, au bout d'un moment, je me disais que j'étais passée à côté de la lecture) j'en ai trouvé qu'une seule qui a le même sentiment que moi. Donc, comme d'habitude, il faut se faire son propre avis pour savoir si l'on apprécie ou non. En tout cas, pour moi, même si l'enquête est agréable, il y a trop de point à revoir pour que cela me donne envie de découvrir les deux premiers tomes.
Pour résumer, je pense que je suis passée à côté de cette lecture, car malgré une enquête agréable, je n'ai pas réussi à accrocher au style de l'auteur et aux personnages. Mais si la curiosité vous pique, n'hésitez pas à le lire.
En refermant "le sentier du diable" j'ai l'envie soudaine d'acheter un billet d'avion à destination de l’Écosse pour parcourir les nombreux chemins de randonnées que nous offre cette belle région.
Outre une enquête policière intéressante menée par Eliott Duncan, ancien enquêteur hors-pair de Scotland Yard qui a décidé de revenir à Eagle Bridge dans son village natal pour ouvrir un bed and breakfast qui s'avère être un lieu où la faucheuse va sévir, Pascal Soyez nous propose ici un formidable roman d'atmosphère. Dès les premiers chapitres nous nous retrouvons comme par enchantement en Écosse que ce soit par les descriptions des paysages et des habitations typiques que par les habitudes des habitants et la gastronomie locale.
C’est avec brio que Pascal Soyez, ce Français amoureux de l’Écosse nous offre ce premier roman policier qui, je l'espère, sera le début d’une très longue série.
Pascal, je tiens encore à vous remercier pour m’avoir offert la possibilité de découvrir "le sentier du diable", un roman que j’ai littéralement dévoré et qui m’a offert un beau voyage outre-Manche.
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