L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
La vérité crue sur un pays déchiré et toujours tragiquement d'actualité ; la Syrie, vu et rapporté par un témoin, hélas de premier plan et si jeune.
Gâvé d'actualités, d'images chocs, d'une violence, hélas quotidienne, le lecteur aurait pu oublier que ce pays, détruit à plus de 80 %, sous le joug d'une dynastie tyrannique, était aussi et avant tout un peuple heureux, même prisonnier pour l'essentiel d'un pouvoir politique à la trop longue longivité. Un ensemble humain, où la richesse de la culture, la mixité des reilgions et des traditions a vu tous ses repères basculer dans une guerre de régions, puis de villes et enfin de rues.... Myriam, l'adolescente narratrice était une enfant dans une famille honorable qui n'aspirait qu'à la paix, à ses cours et à sa communion, tout bascule dans l'horreur et la fuite et c'est donc ainsi que le lecteur, pourtant rompu aux autres témoignages d'adolescentes en péril ou assassinées du XX ième siècle (Anne Franck, Stalingrad...) replonge dans les épreuves quotidiennes, la survie, les grands moments de tristesse ou les quelques éclats de rires enfantins trop rares.
Les faits sont simples, rapportés sans emphase ni excés, bruts (dans le sens propre comme figuré) et portent un nouveau message d'alerte ; non l'Humanité ne retient pas les leçons de l'histoire et replonge trop souvent dans ses horreurs et escé. A l'heure où rien n'est résolu pour la Syrie et cette région du globe, même si Myriam a retrouvé un semblant de paix, son enfance et son adolescence sont définitivement entâchés, que peut-elle espérer comment se remettre de tels traumatismes pour tous les enfants de sa génération ?
Témoignage imparrable et très utile voîre indispensable.
Prix de l'essai de l'Express-BFMTV 2017
"J'ai treize ans. J'ai grandi vite, trop vite.
(…) Je sais ce qu'est la mort. La perte des gens qu'on aime, et la peur de mourir.
(…) Je me suis retrouvée coincée dans un conflit sans nom, sans mot pour les enfants. Je ne l'ai pas compris."
Pendant cinq ans, de novembre 2011 à décembre 2016, Myriam Rawick, qui a aujourd'hui treize ans, tient son journal intime au cœur de la guerre de Syrie. Elle y raconte son expérience d'enfant prise au piège du siège d'Alep.
"Le Journal de Myriam" a été écrit avec l'aide du journaliste Philippe Lobjois.
Le journal de cette jeune fille nous montre bien comment les autochtones (dont Myriam et sa famille) ont vécu au quotidien la guerre de Syrie. C'est à dire comment ils ont essayé de gérer "au mieux" les difficultés pour s'approvisionner (nourriture, eau...), se reloger, se protéger des bombes, pour aller à l'école, etc.
Pour moi, c'est le journal d'Anne Frank version syrienne.
Un témoignage universel et bouleversant.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire 2 articles en ligne (sur Lexpress.fr "journal de guerre d'une enfant syrienne" et lesoleil.com "la guerre c'est mon enfance détruite") :
https://www.lesoleil.com/arts/livres/la-guerre-cest-mon-enfance-detruite-6656af6fb016c3894291f00ac4538ef9
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/journal-de-guerre-d-une-enfant-syrienne_1917563.html
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