"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Les filles de l’été » nous raconte l’histoire de trois femmes qui ont le même père, mais pas la même mère. Dora, Carson et Harper avaient pour habitude de passer leurs étés chez leur grand-mère paternelle à Sea Breeze, en Caroline du Sud. Véritable petit cocon familial, les fillettes passaient des étés extraordinaires.
Seulement, elles ont maintenant grandi et ont perdu tout contact. C’était sans compter la détermination de leur grand-mère qui, à la veille de son quatre-vingtième anniversaire, leur demande de venir le fêter à ses côtés.
Les filles vont accepter, pour des durées plus ou moins longues, emmenant avec elles leurs lots de mésaventures et de contraintes.
Ce roman sent bon l’air marin et les chaudes journées ensoleillées.
Alors oui, j’ai passé un agréable moment de lecture, mais le récit est un peu en dents de scie.
Le début est très en longueur et l’intrigue met du temps à se mettre en place. Il y a d’ailleurs très peu de dialogues au début du livre, ce qui contribue à cette impression de lourdeur. Nous nous sentons éloignés des personnages, vraiment spectateurs de cette histoire et pas vraiment impliqués.
Passées les cent premières pages, l’histoire devient plus légère. Nous apprenons à connaitre les personnages, leurs problèmes et une romance pointe le bout de son nez.
Ce premier tome est plutôt centré sur l’histoire de Carson. Cette femme qui travaillait en tant que photographe lors des tournages de cinéma se retrouve sans emploi et sans le sou. Elle décide de quitter sa maison et de profiter d’être chez sa grand-mère pour trouver un nouveau travail. Très sportive, elle va se faire attaquer par un requin lors d’une sortie en mer, mais sera sauvée par un dauphin. Cet animal va venir la voir plusieurs fois, liant une amitié hors du commun avec elle.
J’ai trouvé son histoire touchante, même si les côtés sombres de Carson m’ont dérangés. Je n’ai pas réussi à être trop attendrie et concernée par son histoire et par ses problèmes.
Ses soeurs, Harper et Dora, ont un fort potentiel qui sera certainement dévoilé dans le(s) prochain(s) tome(s). Ce sont des femmes comme tout le monde, qui sont confrontées à des problèmes qui relèvent du quotidien, comme le divorce ou la pression au travail.
J’ai apprécié la façon dont l’auteur aborde ces thèmes. Avec beaucoup de douceur, elle introduit ces problématiques qui peuvent concerner tout un chacun.
La fin arrive subitement, les péripéties s’enchaînent.
Je reste un peu mitigée face à cela et j’avoue que je ne sais pas encore si je lirai le second tome.
En conclusion, « Les filles de l’été » est une lecture qui m’a laissée en demi-teinte. Mary Alice MONROE a su parfois me captiver, parfois m’ennuyer. Les problématiques de ce récit peuvent correspondre à n’importe quel public, car elle aborde ‘ les choses de la vie’ : l’abandon, la maladie, le divorce, l’alcoolisme.
Un livre à lire pour se dépayser.
( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2017/03/les-etes-sur-la-cote-tome-1-les-filles.html )
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !