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Verdict est le premier roman de Justin Peacock, publié en France. Il est juriste de métier et a longtemps exercé son activité aux côtés d'un juge fédéral. Dès les premières lignes, son vécu professionnel transparait et cette sensation nous accompagne tout le long de notre lecture. Pour la première fois, je découvrais une affaire présentée exclusivement sous l’angle judiciaire. Le coupable et son mobile sont donnés d’emblée. Seul le verdict reste en suspens et constitue, ainsi, l’unique énigme du roman. A travers ce sujet, l’auteur nous laisse à penser, avec effroi, que même si, en amont, l’enquête policière est menée avec exemplarité, les plaidoiries des avocats pèseront, d’avantage dans la balance, au moment de décider du sort du prévenu. Il décortique le système judiciaire américain et nous détaille à l’envi comment un avocat peut jouer des objections, en quoi les apartés entre les juristes pourront influencer sur les décisions ou comment ériger une stratégie de défense à partir d’ajournements.
L’histoire est celle d'un avocat, Joel Deveraux, officiant dans un gros cabinet new-yorkais. Il se voit licencié suite à une trouble histoire de drogue dans laquelle il aurait eu quelques intérêts. Sans emploi, il est contraint d’accepter la proposition d’un petit cabinet spécialisé dans les défenses en tant qu’avocat commis d'office. Au bout de quelques mois, après avoir secouru de petits délinquants lors d’audiences préliminaires, son patron lui demande de seconder Myra Goldstein, dans une délicate affaire de meurtre où la victime est un jeune juif blanc et l’accusé un dealer noir.
Les premiers chapitres ne sont pas très attrayants, le contexte est lent à se mettre en place. A partir du traitement de l’affaire du meurtre, l’auteur parvient à casser la monotonie ambiante. De nombreux dialogues permettent de supporter les descriptions exhaustives et parfois un peu techniques qu’il fait des procédures engagées. Cependant avec du recul, je dois reconnaître que l’auteur a réussi à me tenir en haleine rien qu’avec l’incertitude du verdict final à venir. Ainsi malgré certaines longueurs, j’ai lu avec une relative avidité ce roman, qui par endroits me semblait plus proche d’un documentaire que d’une fiction. Choisir l’avocat de la défense pour en faire le narrateur permet d’avoir un point de vue original et lui confère une place particulière mais pas inintéressante dans le genre.
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