"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Louis vient de terminer ses études et est embauché par un riche ornithologue, Böhm. Celui-ci l'envoie suivre les cigognes à travers le monde pour élucider un problème ; certaines de celles-ci ne reviennent pas au bercail. Böhm est retrouvé mort mais Louis part quand même. Il retrouve des documents chez celui-ci qui l'intrigue. Des photos d'enfants dont les corps ont été dépecés et il s'avère que Böhm, d'après l'autopsie, a déjà été opéré du coeur mais aucune trace chez lui. Louis part d'abord en Bulgarie alors que la guerre fait rage. Il va à la rencontre des tziganes et apprend qu'un ornithologue est mort dans des conditions invraisembalables. Le coeur de l'homme a été enlevé. Pareil quand il arrive en Israël. Des morts, la guerre... C'est là pourtant qu'il rencontre l'amour. Cela met un peu de piment dans l'histoire... De plus, il est suivi, on ettente plusieurs fois à sa vie. Il en réchappe chaque fois de justesse. Il avance en même temps dans ses recherches et décide ensuite de partir sur le chemin des cigognes en Afrique. Lui-même y a passé une partie de son enfance au moment du coup d'Etat de Bokassa. Il a perdu ses parents et son frère dans un incendie. Il a eu les mains grièvement brûlées. pas de souvenirs mais on lui a raconté. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que son passé va le rattraper et qu'il n'a pas connaissance de toute la vérité. Il finit par déceler un gigantesque trafic de diamants et d'organes. Tout est relié à une organisation humanitaire, Monde Unique. A la tête, un certain Doisneau soit disant irréprochable, réfugié à Calcutta. Le personneage n'est pas n'importe qui en effet et le premier surpris sera Louis... Et grâce à la ténacité de celui-ci, on saura toute l'histoire.
Beaucoup de personnages,de morts et d'atrocités. J'avoue avoir ressenti un peu de lassitude dans les pays de l'est, trop de longueurs à mon goût. L'écriture de Grangé l'a emporté, je suis allée jusuqu'au bout. la description des paysages est très visuelle mais ne donne pas toujours envie de déjourner dans ces pays. Pas décue par la finalité de l'histoire, même si comme d'autres lecteurs, j'avais des doutes depuis un certain nombre de pages.
Jean-Christophe Grangé se lance dans le roman historique. Lui qui a l’habitude depuis longtemps de nous plonger dans ses thrillers contemporains, prend une autre dimension en situant son aventure dans une période plus ancienne de notre Histoire. Mais si vous êtes un aficionado de l’auteur, vous ne serez pas complétement dépaysé par ce nouveau décor parce que vous retrouverez tout de même sa marque de fabrique, en l’occurrence des meurtres atroces et sanglants.
Le livre débute à l’aube de la seconde guerre mondiale à Berlin. Les nazis ont pris le pouvoir en Allemagne et sont en voie d’entrainer le pays vers le conflit. L’auteur prend le pari d’utiliser des personnages assez singuliers pour mener les investigations. En effet, c’est un homme interne au système totalitaire qui enquête dans son propre camp. Pour le seconder, il s’associe à un psychanalyste et une psychiatre. On suit alors toutes les scènes par le biais de ces novices du crime. Ils nous offrent un point de vue original sur les péripéties.
Côté regret, j’ai trouvé la première partie très longue avec beaucoup de descriptions et détails. J’ai eu aussi un peu de mal avec l’intrigue qui repart plusieurs fois à zéro. L’enquête traine dans le temps et se serait contentée de moins de remplissage. Heureusement, la voix roque de François-Eric Gendron joue à merveille les rôles des protagonistes et crée une ambiance grave qui nous prend dans ses griffes. Mon écoute a donc été intéressante parce que bien interprétée.
Il faut reconnaître aussi que le scénario est travaillé et est surtout un prétexte pour nous raconter l’Histoire. Le talent de Jean-Christophe Grangé se concentre plus sur la reconstitution de l’époque que sur le suspense. En nous immergeant dans les coulisses nazies, l’aventure devient instructive et j’ai appris beaucoup de choses. Et j’en avais besoin !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/12/28/721-jean-christophe-grange-les-promises/
1939. La guerre couve. A Berlin, un tueur vise les femmes de l'Adlon, du nom du bar où se retrouvent ces grandes Dames du Reich, l'avenir de Berlin et de l'Allemagne.
Simon Kraus, psychanalyste/gigolo/maitre-chanteur (un peu à la façon des candidats de téléréalité qui sont coach/vendeur ou mannequin/livreur), Franz Beewen, gestapiste/brute épaisse (personnage qui finit de manière très surprenante par être attachant) et Mina von Hassel, psychiatre/bourgeoise/alcoolique, vont former un trio d'enquêteurs aussi mal assorti qu'inattendu.
Je ne suis pas une inconditionnelle de Jean-Christophe Grangé, je le lis parfois, quand on me dit du bien de son dernier roman. Et Les promises m'a été chaudement conseillé par plusieurs personnes.
J'ai effectivement très vite été prise dans cette aventure sans temps mort. J'ai aimé la reconstitution historique de Berlin, du contexte politique tendu, des exactions de la Gestapo et de certains profiteurs sans foi ni loi. J'ai apprécié ces héros ambivalents, bien loin de tout manichéisme.
J'ai retrouvé le Grangé machiavélique que j'avais pu lire auparavant, la violence sans concession.
J'ai pu être lassée par certaines répétitions ou voies sans issue où nous mène l'enquête mais l'ensemble reste très rythmé.
Quant à François-Éric Gendron, il fait un parfait lecteur, même si je l'ai moins apprécié dans les dialogues qui m'ont parfois semblé surjoués, surtout lorsque c'étaient des voix de femmes.
Les belles dames du Reich aiment se réunir à l'hôtel Adlon de Berlin, loin des tensions qui agitent l'Europe à l'aube de la seconde guerre mondiale. Pourtant, lorsque certaines d'entre elles disparaissent il est nécessaire de mener l'enquête. Elle est confiée en toute discrétion à Franz Beewen, gestapiste convaincu, qui agit avec l'aide de Simon Kraus, psychanalyste, et de Mina von Hassel, psychiatre. Tous trois forment le duo d'enquêteurs le plus insolite de l'Allemagne nazi.
Grangé nous embarque dans un roman historique qui fait revivre le Berlin du début de la seconde guerre mondiale.
L'intrigue m'a semblé n'être qu'un prétexte à découvrir l'horreur du nazisme, elle passe d'ailleurs parfois d'un réalisme descriptif au surréalisme déconcertant.
L'ambiance lourde, angoissante, nous plonge dans un décor particulièrement bien rendu. Elle est l'objet de descriptions et d'explications historiques souvent utiles mais également parfois trop longues et redondantes, au risque de ne pas rendre ce roman assez nerveux, rythmé ou même attachant, si tant est que la période s'y prête. Bon c'est un gros pavé mais je ne pense pas que le lecteur ait déjà tout oublié au fil de sa lecture.
L'excellent travail de documentation de l'auteur se ressent à chaque chapitre tant il décrit et détaille à l'excès la période qu'il a choisie.
Les personnages ne semblent être là que pour étayer le besoin de l'auteur de balayer tous les crimes et les horreurs perpétrés par les nazis. Comme à son habitude, Grangé y décrit l'horreur avec une délectation poussée à l'extrême, jusqu'à donner la nausée.
Le point le plus positif de cette lecture est très certainement la qualité du lecteur. J'ai apprécié les intonations, le rythme, le souffle, les voix qu'il donne aux personnages, et la façon dont il maintient le mystère et l'horreur, qui se ressentent bien tout au long de l'écoute de ce roman.
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