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Ce volume de l’excellente collection « La Création Contemporaine » coéditée par Flammarion et le Centre national des Arts plastiques fut la première monographie consacrée à cet artiste italien, Mario Merz (1925 – 2003). Il fut un des phares de l’Arte Povera, un mouvement artistique né à la fin des années ’60. La marque de fabrique de Mario Merz fut l’igloo (l’hémisphère) qu’il déclina comme support de ses préoccupations esthétiques, sociologiques, philosophiques ou mathématiques. Pour ses sculptures – installations, il utilisa du verre, de la terre, des fagots, de la toile, des pierres, de la cire d’abeille, des morceaux de métal et des tubes au néon. Ces derniers sont utilisés pour représenter des citations (de «l’Art de la Guerre », par exemple) ou de la suite de Fibonacci (0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, etc.) Il a parfois collaboré avec son épouse Marisa, rencontrée à Turin, lors de leurs études.
Ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes de nombreux musées : Guggenheim Museum (New York), Hirshhorn Museum (Washington DC), MOMA (New York), Bilbao Fine Arts Museum, Bonnefantemuseum (Maastricht), Castello di Rivoli (Turin), S.M.A.K. (Gand), etc.
L’abondance de photographies vient illustrer parfaitement un texte clair et didactique, qui permet à tous d’appréhender les œuvres et les visées esthétiques de Mario Merz.
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