Fanny Marquis

Fanny Marquis est née en 1952. Issue d'une famille, aisée, originaire d'Anjou et de Vendée, elle refuse, au grand dam, de son père, de faire de « grandes études ». Fanny fait toute sa carrière professionnelle dans l'éducation populaire, appelée aujourd'hui : animation socioculturelle. Après une activité dans le domaine du culturel, et une fois tous ses diplômes professionnels obtenus dont le DSJEPS, elle s'oriente vers le secteur social. Elle travaillera à la direction de plusieurs structures dans des zones urbaines sensibles. En 2009 elle est nommée responsable d'un Centre Social, rural-montagnard, en Maurienne. Rattrapée par des soucis de santé, elle devra, contre son gré, prendre une retraite anticipée en 2014. Pour pallier son manque d'activité, elle s'est mise à l'écriture. Elle publie aujourd'hui son cinquième livre.

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$Couverture du livre « Charles, Vendéen : prêtre réfractaire : 1762 - 1795 » de Fanny Marquis aux éditions Nombre 7$

Leschroniquesdelyane sur Charles, Vendéen : prêtre réfractaire : 1762 - 1795 de Fanny Marquis

Avis : ENFLAMMANT
La Vendée me passionne et l’occasion de retrouver une page d’Histoire sous un nouvel angle m’a suffisamment intéressée pour assurer un service presse peu de jours avant la sortie du roman. Bien m’en a pris, je n’ai pas quitté Charles avant de savoir ce qu’il allait advenir de lui.
C’est le troisième fils d’une famille de nobles vendéens, au service du Roi mais surtout de leurs terres et des familles qui travaillent pour eux. L’une des deux guerres entre les Bleus républicains et les Blancs royalistes débute en 1793 ; Charles quitte son église, rejoint l’armée et rencontre Chrystelle, une sœur. Ils deviendront Charlou et Kriteau pour lutter aux côtés des cultivateurs soldats et des nobles qui les encadrent. Pourront-ils résister à la pression des armes, à la souffrance des blessés qu’ils devront secourir, aux propositions de paix, au plaisir dans la perdition ?
De bonnes informations nous sont données dès les premières lignes pour que nous fassions la différence entre les faits historiques et la fiction d’une famille entraînée dans la résistance au pouvoir républicain. Ensuite, alors que la géographie et la chronologie des batailles semblent bien respectées, l’aventure et les émotions prennent le pas pour le plaisir du lecteur. Il y a de la grandeur et du panache.
J’ai rencontré tous les grands noms de l’époque, de Jacques Cathalineau à Charrette. J’ai retrouvé le moyen de communication qu’ils utilisaient, la position des ailes des moulins. J’ai tremblé au passage des Colonnes infernales, comble de l’horreur des combats. En bref, tout nous est conté et il m’a semblé parfois lutter avec eux.
J’aurais deux bémols à formuler, l’un sur la forme et l’autre sur la fin, mais à chacun de se faire une opinion. Je confirme en revanche la puissance et l’intérêt du récit.
Il s’agit du premier roman historique de cette auteure qui a déjà publié sous d’autres pseudonymes ; je ne peux que l’encourager à continuer à écrire sur sa région de naissance, il y a la matière et elle semble avoir la passion des lieux.
Je remercie Nelly Topscher et Fanny Marquis ainsi que Nombre 7 Editions pour l’envoi de ce roman.