Catherine Briat

nathalie delhaye sur Le dernier rendez-vous de Catherine Briat

Pierre, sexagénaire, est invité à Florence, à une conférence sur l'architecture par son ami Jacques, qui tient à ce qu'il intervienne dans ce domaine qu'il ne connaît que trop. Il accepte, ne serait-ce que pour sortir de cette léthargie dans laquelle il s'est plongé petit à petit, et qui...
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Pierre, sexagénaire, est invité à Florence, à une conférence sur l'architecture par son ami Jacques, qui tient à ce qu'il intervienne dans ce domaine qu'il ne connaît que trop. Il accepte, ne serait-ce que pour sortir de cette léthargie dans laquelle il s'est plongé petit à petit, et qui l'entraîne à faire un piètre bilan de sa vie...

Un jour, il rencontre Marie, la cinquantaine, et provoque un peu le destin pour la croiser à nouveau, et pour, qui sait, vivre une dernière histoire d'amour.

La première partie de ce roman nous raconte donc les débuts de leur relation. Très aisé, Pierre offre à sa nouvelle compagne une vie paradisiaque, l'emmenant souvent en week-end, en voyage, profitant des bons côtés de la vie.
En parallèle, on le trouve toujours aux prises avec ses interrogations, les erreurs qu'il a commises par le passé, l'éclatement de sa famille, l'éloignement affectif de ses enfants, auprès desquels il était peu présent, privilégiant ses affaires et sa carrière, les voyages à l'étranger, au lieu de passer un peu plus de temps auprès d'eux et de son épouse, Hélène, qu'il n'a jamais traitée en tant que telle, ni respectée.

Toutes ces erreurs, il ne veut pas les commettre avec Marie, c'est donc un chemin sans aspérité qu'il lui propose, tout est beau, tout est grand, mais cela convient-il réellement à Marie ?

Au fil des pages, on se rend compte que, comme toute relation, la leur connaît plusieurs phases. Et Pierre ne s'en accommode pas, Marie a très rapidement besoin d'air, bien que fortement attachée à lui.

Toutes ces interrogations pèsent sur l'ensemble de l'ouvrage, l'auteur a voulu insister sur "l'essentiel d'une vie" à ne pas laisser fuir, mais parfois les pensées alambiquées de Pierre gênent la fluidité de la lecture et mettent mal à l'aise.