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https://evabouquine.wordpress.com/2016/11/06/carmen-laforet-nada/
Carmen Laforet est née en 1921, elle a écrit ce roman (qui est d’ailleurs son premier) à 20 ans. Celui-ci fait partie des livres espagnols les plus traduits dans le monde ; il a d’ailleurs reçu l’équivalent du Goncourt espagnol en 1944.
L’histoire se déroule pendant la période franquiste ; Andrea, 18 ans, débarque à Barcelone pour y étudier à l’université. Elle y est accueillie par sa famille : sa grand-mère, ses oncles et tantes, qui partagent un appartement bourgeois délabré. Au lieu de l’accueil chaleureux qu’elle espérait, elle se trouve plongée dans un univers étriqué, désespérant, fait de rancœurs, de privations. Cet épisode est d’ailleurs très bien retranscrit par l’auteur qui sait décrire avec beaucoup de justesse le contraste entre la jeunesse et l’énergie d’Andrea à son arrivée et l’aspect endormi, décati de la ville.
Métaphore de la société espagnole, des difficultés pour la jeunesse d’évoluer et de survivre dans cet univers, le roman met en scène un personnage principal, Nada, qui porte un regard désabusé sur ce monde dans lequel elle évolue.
Au-delà des histoires de famille, le lecteur prend conscience des conditions de l’après guerre civile (même si cette dernière n’est que suggérée), de la pauvreté, de la faim (omniprésente), des non-dits, du déclassement qui frappe la famille ;
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