"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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J'ai enfin terminé Deorum Interfectores 1 de Astrid Méan, publié chez Kitsunegari éditions.
Pour le début de ma chronique, je tiens à préciser que j'ai rencontré Astrid Méan à Mon's Livre, une rencontre qui ne m'a pas laissée indemne puisque depuis Novembre 2015, je discute très très souvent avec cette jeune fille merveilleuse. Elle est vraiment drôle, psychopathe sur les bords et quand on la voit, on se dit que « wouah, elle a un putain de talent ». C'est donc avec appréhension (bahui vous avez jamais vu la taille de ce parpaing?) et joie que j'ai acheté son livre durant le salon (quel beau paradoxe). Ce qui m'a poussée à le lire en décembre a été... un rêve. Oui, oui ! Je venais de cauchemarder la mort d'Astrid Méan (what the f***) et tout ce qui me raccrochait à elle était son roman. Alors, le lendemain, je l'ai sorti de ma bibliothèque pour le commencer. Je l'avais lu beaucoup plus vite dans le songe que la réalité.... M'enfin bref !
L'histoire est difficile à résumer. En quelques mots, je dirais que l'auteure a voulu nous plonger dans son univers très complexe, tout en usant de ses connaissances sur l'époque des romains, Rome en elle-même et toutes ces histoires se rattachant aux dieux du panthéon. Avec des personnages frais, vaillants et très humains (munis eux aussi de défauts), elle nous transporte dans un récit de Fantasy tout à fait impressionnant.
Laissez-moi vous dire que sa plume ressemble au dur labeur d'une personne âgée, ayant vécu énormément d'aventures. En gros, une écriture pleine de richesse et d'expériences. Ce qu'on peut dire, c'est que la recherche poussée à l'extrême par Astrid Méan se ressent dans l'éclat de ses mots, phrases, paragraphes... On en apprend beaucoup et pour les amoureux de mythologique, qu'elle soit grecque ou romaine, lire ce roman est rafraîchissant comme tout. On en ressort émerveillé, avides d'en savoir encore plus, de continuer la saga. Si je devais décerner une médaille à Astrid Méan sur son livre, ce serait celle de la meilleure conteuse de récits complexes. Elle sait nous transporter dans ses mondes, se servant de nous comme d'un pantin, nous faisant croire à une chose, puis une autre. Elle arrive à nous désemparer mais à nous remettre sur le droit chemin quand il faut. En ce qui concerne la façon dont est mené et écrit son roman, je peux vous dire que c'est... divin.
Le scénario est saisissant. Mais je l'avoue, pas dès les premières lignes. En effet, au début, j'avais un peu du mal à totalement rentrer dedans. Déjà, le début du livre commence par une préface, une introduction puis un prologue (si je ne me trompe pas). Et même à ce stade qui était déjà de 40 pages, elle avait réussi à me paumer. Je ne comprenais pas grand-chose à ce que je lisais... Puis au bout d'un moment, dans l'histoire, je ne saurais même pas dire où, j'ai commencé à adorer ce que je lisais. C'était dur à lire souvent, à encaisser ; la police d'écriture est minuscule (mon seul reproche!), le livre est lourd et il y avait beaucoup d'éléments à assimiler. Néanmoins, une fois que nous sommes partis, nous sommes partis ! C'en est fini de notre âme. Le plus chouette dans cette expérience a été de pouvoir insulter l'auteure au moindre moment déplaisant dans son livre parce que je pouvais enfin déferler ce que je ressentais sur la VERITABLE COUPABLE. Comme c'est l'auteure, on a pas peur de spoiler. Ça aussi, c'est rafraîchissant.
(Anecdote : Je disais à l'auteure que j'adorais son histoire car ça me faisait penser à Percy Jackson mais en mieux et en plus trash, bien qu'il y ait des similitudes et celle-ci m'a rétorqué « J'ai eu peur en allant voir le deuxième opus au cinéma parce que... j'ai écrit Deorum avant alors quand j'ai vu [....], j'ai vraiment eu peur ! ». Bien que je porte un amour incommensurable pour Rick Riordan, je ne peux m'empêcher de penser que... DEORUM EST LE BEST).
Les personnages... MY GOOOOD (c'est le cas de parler de dieux mdr), ils sont géniaux ! Déjà, Haraar Lucaino, le protagoniste a tout du héros type super courageux, beau-gosse et hyper fort. On s'y attache très vite bien qu'il y ait des personnages secondaires comme Anna et Wa auxquels on peut aussi s'identifier facilement. Durant le récit, d'autres personnages surviennent et tous sont différents, c'est génial. Puis j'ai même un chouchou mais comme d'habitude, c'est un méchant, marre de ma life. Le plus drôle, c'est que c'est aussi le bébé d'Astrid Méan alors elle me comprend parfaitement ! Enfin soit. Tout ça pour dire que si le scénario ne vous plaît pas (CE QUE JE DOUTE FORTEMENT), les personnages sont vraiment plaisants. Même si parfois j'ai voulu en coller quelques unes à Anna... C'est le genre de personnage capable de se faire aimer ET détester à la fois !
J'en ai appris beaucoup sur la Rome, son histoire et sur certains personnages même si des éléments réels étaient mêlés à de la Fantasy. Astrid a su faire un mélange des deux, rendant un cocktail explosif de 667 énormes pages. Même si j'ai mis plus de quatre mois à lire ce roman, c'est un énorme coup de cœur. Cela m'a pris du temps car je ne m'y plongeais pas tout à fait et lisais beaucoup de livres entre temps. Sinon je pense que je l'aurais fini en une semaine.
(Anecdote : J'ai converti Astrid Méan à Fall out boy parce qu'une de ses scènes me faisait trop penser à cette musique, ainsi que son clip. Moi qui déteste lire en musique, j'ai mis cette chanson en boucle tout le long de ma lecture du passage. Depuis, elle aussi écoute souvent cette musique ! Lol).
En ce qui concerne la fin du roman, je dois dire que ça attise la curiosité. L'auteure a su comment frapper de plein fouet avec son point final. Elle nous mène fièrement en bateau durant toute une histoire, nous guidant jusqu'à une conclusion qui peut plaire ou ne pas plaire. Puis les toutes dernières, mais vraiment les toutes dernières lignes, elle envoie du pâté ! Et toi, t'es là « omg j'ai fini mais... je veux la suite ! ». Et ouais, du coup, tu pleures ta vie ! En parlant de pleurer.... Astrid Méan, si tu lis ma chronique (je me doute que tu le feras donc salut), sache que tu es une énorme escalope qui pue la dinde pas fraîche et TU SAIS POURQUOI JE DIS CA. J'ai pleuré, très beaucoup, non mais ! C'est horrible.
Grosso modo, c'est une lecture qui ne nous laisse pas indemne, elle nous marque d'une quelconque manière (que ça soit par le temps de lecture que ça a pris... lol) ou son histoire, ses personnages, ses aventures extraordinaires. Brefouille, cette lecture est un vrai coup de cœur ; mon coup de cœur Fantasy de 2016 pour le moment. Je me demande ce que réserve le deuxième tome !
PS : SI VOUS LE LISEZ ET QUE VOUS ETES UN CACA EN LATIN, Y A UN LEXIQUE A LA FIN. Je précise car l'auteure n'a pas eu la bonne idée de me prévenir. xD
Mon avis : Je suis tout simplement épatée ! Dans ce premier roman, Astrid Méan nous offre un monde incroyablement complet et complexe !
J’ai beaucoup aimé le parallèle entre les deux mondes, Rome, celui du réel, et Ydrith, celui de l’imaginaire. La fan de mythologie que je suis s’est régalée !
Le panthéon divin d’Ydrith est très développé, ce qui a permis de créer ce principe d’Alter ego entre les dieux romains et ceux de ce monde.
Les Deorum Interfectores m’intriguent énormément. Cette capacité à tuer les dieux est juste super impressionnante !
Les personnages sont également hyper époustouflants ! Haraar n’avais rien pour être Deorum Interfector et le voilà devenu un héros désigné par Scorporias, un dieu d’Ydrith. Avant ça, c’est juste le messager du sultan Raphaël dépêché pour une importante mission et obligé de traverser le désert pour cela, accompagné de Wa, sa jument couarde à la langue bien pendue !
Sa rencontre avec Anna est un pivot important de l’histoire, la séparation entre le « avant/après », une sorte d’avant-goût de ce qui les attend. Il l’a à peine sauvée d’un danger que ceux-ci arrivent dans tous les sens, à tel point qu’on ne sait plus où donner de la tête ! En même temps, on adore, on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Entre ce qui se passe chez les dieux, la soif de conquête de Belzéroth, dieu de Volnera, et ce qui se passe chez les hommes, la conquête de la Gaule par César et la guerre que mène Alaisio la reine d’Ignisa, on est pris dans beaucoup de conflits, mais ça ne nous dérange pas pour autant.
En bref, ce premier tome est une vraie perle, un petit bijou avec un univers qui lui est propre, des combats épiques et des héros bouleversants.
Je n’ai qu’une autre chose à dire : auteure très talentueuse à suivre de très près !
Ma notation :
Coup de <3
En résumé, je ne suis pas passée loin du coup de coeur. Je pense que j’aurais sans doute lu le livre plus vite s’il avait été scindé en deux et que la mise en page avait été plus attractive. Mais Deorum Interfectores n’en reste pas moins un roman exceptionnel avec d’innombrables qualités dignes des grands écrivains de fantasy pure. C’est une auteur à suivre de très près, dont la plume remarquable plaira aux amateurs du genre.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/fantasy-high-low-heroic/deorum-interfectores-tome-1-alter-ego-astrid-mean
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